Si vous êtes comme beaucoup de mamans d’aujourd’hui, vous finissez souvent vos journées épuisée, avec la sensation frustrante de ne pas avoir réussi à tout faire, et la tête farcie de « il faut que je pense à » pour le lendemain – la charge mentale à fond, donc.
Peut-être même que vous vous tournez et vous retournez dans votre lit en y pensant, trouvant difficilement un repos qui est pourtant si nécessaire.
Vous découvrez sur le tas le métier de parents, un job sans fiche de poste ni formation universitaire diplômante, et pour lequel on signe pourtant un CDI à vie !
Une vie pleine d’amour et de bonheurs à partager, certes, mais aussi avec des défis à relever qu’on n’imaginait souvent pas avant de devenir parents… Et pour lequel on manque d’outils et de techniques pour s’adapter et s’organiser.
Et on est rapidement sur les genoux, à essayer de tenir jusqu’au lendemain. Et au jour d’après. Un jour après l’autre.
La vie normale de parents ?
Oui et non.
Oui, car la vie moderne va de plus en plus vite, et la société pousse les parents, et en particulier les mamans, à faire de plus en plus de choses en un minimum de temps !
Mais non, ce n’est pas une fatalité !
On peut faire les choses différemment.
Votre vie peut être différente de ce qu’elle est aujourd’hui.
VOUS pouvez avoir une vie de maman où vous prendriez soin de votre famille mais AUSSI de vous-même.
Une vie riche et dynamique SANS vous sentir oppressée par le manque de temps.
Une vie où vous profiteriez de l’enfance de vos bouts de chou, le cœur gonflé de joie et de souvenirs émus capables de remplir des dizaines d’albums photos.
Pour cela, il y a des pièges à déjouer, des croyances à démonter, et des techniques à adopter.
Voyons donc le top des 7 des difficultés principales des mamans.
Et pour s’en sortir ?
Pas de soucis, les astuces sont ici !
Difficulté numéro 1 : vous allez être épuisée, mais…
La première chose que l’on découvre quand on devient maman, c’est la vraie définition du mot FATIGUE.
Je me rappelle que pendant les quatre années qui ont précédé mon mariage et la naissance de mon fils, j’étais quelqu’un de très dynamique avec un emploi du temps très chargé.
Etant chef de projet à l’époque, il n’était pas rare que je travaille 50 heures par semaine.
J’avais en prime 3 heures de transport par jour.
Étant en cours de reconversion professionnelle à l’époque, j’étais en formation deux weekend sur trois.
Et par ailleurs je prenais trois cours de danse par semaine, je participais à des projets chorégraphiques, et j’étais bénévole dans l’association de danse en question.
Avec tout ce que je faisais, la fatigue je pensais la connaître !
Mais lorsque je me suis mise en couple – avec un homme lui-même déjà papa de deux enfants – et que la famille s’est agrandie, j’ai découvert une toute autre dimension à ce mot de fatigue.
Un univers sans nuit complète pendant 2 ans. Et sans grasse matinée le weekend pour récupérer.
Un univers où les vacances, autrefois synonymes de temps pour souffler ou organiser un petit voyage sympa, sont devenues une mission à part entière. Réservations de centre de loisirs 3 mois à l’avance, recherche de lieu de vacances avec un lit parapluie / sans escalier et un trajet pas trop long pour un bébé, activités à réserver qui permettent aux grands et au petit de s’amuser chacun à son rythme…
Un univers avec des problématiques logistiques fondamentales récurrentes comme remplir le frigo avec des produits frais, sains, et des recettes qui plaisent à tout le monde.
Où il y a toujours quelque chose à penser pour que l’organisation familiale tourne bien.
Où le moindre grain de sable dans les rouages nécessite une adaptation immédiate et un plan d’action qui oblige souvent à revoir toute la suite de la journée.
Heureusement, mon parcours de vie m’avait permis de prendre du recul sur une certaine forme de pression sociale – l’avantage de devenir maman à 40 ans – et par ailleurs j’avais découvert lors de ma formation en naturopathie des techniques pour soutenir mon organisme et être moins fatiguée.
Côté pression sociale, il faut lâcher prise sur des idées qu’on entend encore trop
Je n’en citerai que deux ici, très structurantes.
Idée reçue numéro 1 : “Bébé doit faire ses nuits”
On entend souvent : “un bébé doit absolument faire ses nuits au bout de quelques semaines”
Désolée mais c’est faux.
Sans même parler des cas où l’enfant a mal quelque part (constipation, reflux…), d’un point de vue physiologique un bébé a un rythme de sommeil différent de celui d’un adulte, et il est normal qu’il se réveille régulièrement potentiellement jusque ses 2 ans.
C’est à nous, les adultes, de nous adapter à son rythme, le temps nécessaire à sa maturité de son sommeil.
Et s’il appelle, nous devons aller le voir. Pas forcément le nourrir, mais simplement le rassurer.
Ce n’est pas confortable, d’accord, mais ça fait partie de la vie de parents.
Fatiguant, OUI, mais insurmontable NON ! Des solutions existent.
Première chose : il est absolument nécessaire de revoir et aménager notre rythme de vie en journée, pour être en mesure d’absorber la fatigue de ces nuits en pointillés !
Un point très important est d’essayer le plus possible de synchroniser nos temps de repos sur ceux du bébé.
Quand bébé dort en journée, on doit se reposer et non pas s’activer à briquer la maison !
Il faut lever le pied et lâcher prise sur certaines choses : tant pis si de la vaisselle traîne dans l’évier jusqu’au soir, ou si il y a de la poussière dans l’entrée. La priorité c’est de récupérer !
Quand ce n’est pas possible, par exemple quand on a repris le travail, on peut essayer d’aménager ses horaires (télétravail, horaires en alternance avec le papa…)
Deuxième chose : il y a une technique de relaxation que j’ai apprise lors de ma formation de naturopathie, et que tout parent devrait absolument connaître : c’est la relaxation anti fatigue.
Il y a deux intérêts à cette technique. Quand on la pratique en journée, elle permet de récupérer en 15 minutes comme une sieste de 45 minutes. Et la nuit, en cas de difficulté à trouver le sommeil – au hasard quand la charge mentale est trop importante et qu’on n’arrête pas de penser à tout ce qu’on devra faire le lendemain – on peut la pratiquer aussi : en général on fait le début et on ne voit pas la fin car on s’est endormi entre-temps !
Génial non ?
Idée reçue numéro 2 : “Un bébé doit dormir dans sa chambre”
Autre exemple de croyance : “un bébé doit dormir tout seul dans sa chambre très rapidement, et il faut le laisser pleurer sinon il restera dans les basques des parents toute sa vie”
Personnellement je ne comprends pas comment ça pourrait être une bonne chose de laisser un enfant dans sa peur pendant de longues minutes – voire des heures.
Quant à l’argument “il restera dans les basques de ses parents…” Je ne fais pas d’inquiétude : quand mon fils aura 20 ans je suis certaine qu’il ne me demandera plus d’être présente pour son coucher, et encore moins à lui lire son histoire du soir dans son lit ! 😉
D’ailleurs, certains chercheurs, psychologues et pédiatre comme le Dr Anna Boctor disent que laisser un bébé pleurer peut engendrer un sentiment d’insécurité chez l’enfant, qui a “l’impression qu’on ne répond pas à ses besoins”. Or “les enfants sont comme nous : ils ne s’endormiront pas s’ils ne se sentent pas sereins et en sécurité”, dit le Dr Boctor.
De même,Jean-François, dit Papa Positive, le fameux blogueur de la parentalité positive, dit lui aussi que la fameuse méthode de « l’attente progressive » (5-10-15) n’a aucune valeur pédagogique, car les bébés ont une perception du temps totalement différente de la nôtre.
De manière surprenante, faire dormir les enfants loin des parents est une approche qui est d’ailleurs quelque chose que seul l’humain impose à ses petits : n’importe quel mammifère partage son couchage avec ses bébés !
Alors, bien sûr, si vous êtes plus à l’aise à ce que votre enfant dorme dans sa chambre – avec un accompagnement en douceur dans le sommeil – faîtes-le : vous devez être raccord avec vos convictions.
Mais ne vous laissez pas influencer par ce “il faut que” si vous pensez à l’inverse que votre enfant serait mieux dans votre chambre.
D’autant qu’avoir un jeune enfant dans sa chambre, c’est un réel atout pour avoir des nuits moins difficiles !
Moi je n’ai pas regretté : mon fils a eu son lit de cododo à côté du nôtre pendant plus de 6 mois, et mes nuits en ont été bien simplifiées – et en toute sécurité avec ce super système ! Juste à tendre le bras pour toucher sa main ou son épaule et qu’il se rassure pour glisser à nouveau dans le sommeil. C’est mieux que de devoir me lever dans le froid pour le rejoindre dans sa chambre et m’installer de manière inconfortable près de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme ! 😇
Vous allez avoir la sensation d’être débordée, mais…
Une autre plainte que j’entends beaucoup chez les mamans, c’est d’avoir trop de choses à faire, et d’avoir la sensation d’être débordée très rapidement.
Elles ont mathématiquement du mal à s’en sortir
Certes quand on devient parent, il y a plus de choses à faire. La famille s’est agrandie d’une part. Les besoins des uns et des autres sont différents d’autre part . Il faut parfois faire certaines choses plusieurs fois, et de manière différente. Ex : les repas de bébé qui sont différents du repas des adultes
Mais là encore ce n’est pas une fatalité d’être débordée !
Par contre, il est vraiment important de se rappeler que les journées ne font que 24 heures et que vous n’avez que 2 bras !
Vous voulez connaître votre degré de charge mentale ?
En gestion de projet, quand la tâche est trop importante par rapport au délai, on sait qu’il y a 3 plans d’actions possibles.
- Optimiser les process
- Renforcer l’équipe
- Et si c’est encore insuffisant, réduire le périmètre fonctionnel
Du charabia de chef de projet pour dire en clair 3 choses, qu’on va voir maintenant
L’organisation est capitale
Il y a tout un tas de choses qu’on peut organiser en tant que maman pour que les actions soient plus optimisées : plus rapides, plus efficaces, et moins fatigantes.
Par exemple pour les courses, il y a des astuces à connaître pour que les choses soient plus rapides et moins épuisantes.
Pour les préparations des repas, même chose. il existe une méthode très efficace pour manger varier sans y passer des heures, et passer à table tôt le soir.
Côté ménage, là encore il y a des astuces pour limiter le temps qu’on doit y consacrer. Par exemple côté salle de bain. Il existe même une organisation familiale simple à mettre en place, que j’ai décrite ici.
Evidemment qui dit organisation familiale dit nécessité d’inclure les autres membres de la famille, ce qui m’amène au point suivant.
Il faut déléguer
C’est mathématique : s’il y a trop de choses pour une personne, il faut faire les choses à plusieurs !
C’est là que la notion d’équipe est importante. Car vous êtes maintenant une famille, vous n’êtes plus célibataire. Vous n’êtes donc pas la seule à pouvoir potentiellement faire les tâches ménagères.
Si votre enfant a moins de 2 ans pour l’instant, évidemment vous n’allez rien lui demander. En revanche le papa peut lui faire tout un tas de choses. Oui oui, même si vous allaitez !
D’ailleurs , puisqu’on parle de ça, j’en profite pour remercier mon mari. Car la nuit, le soutien du papa pendant les tétées est important – même si ce n’est pas lui qui allaite ! Vous vous sentirez bien moins seule si pendant au moins quelques minutes il est près de vous, et qu’il est au petit soin pour vérifier que vous n’avez pas froid, que vous avez assez à boire, que vous avez le matériel pour tirer votre lait si nécessaire etc .
Du côté des tâches ménagères aussi, votre compagnon peut jouer sa partition. Souvent il suffit de le lui demander !
Si vous ne savez pas trop comment le lui demander, allez voir du côté de la CNV
Si vous pensez que vous aurez plus vite fait de le faire vous-même que de repasser après lui et que du coup ça ne sert à rien de lui déléguer, passez au point suivant.
Il faut accepter d’en faire moins
Je le dis et je le redis, il n’y a que 24 heures dans une journée et vous n’avez que deux bras.
Si vous voulez tout faire toute seule, et en prime à la perfection, vous n’allez jamais vous en sortir et vous risquez fortement de glisser vers le burn-out parental.
De nos jours, les hommes veulent bien pour la plupart participer aux tâches ménagères, mais encore faut-il leur en laisser l’occasion ! Si vous lui reprochez à chaque fois la façon dont il a fait les choses, il va forcément arrêter de contribuer aux tâches de la maison !
Ce n’est pas parfait ? Et alors ? Du moment que l’essentiel est fait – et bien fait – où est le problème si quelque chose de peu important n’est pas réalisé, ou pas réalisé comme vous l’aviez imaginé ?
Est-ce grave si les chaussettes ne sont pas repassées ? Qui va aller voir ?
Est-ce grave s’il reste quelques traces sur le lavabo car il n’a pas été essuyé après nettoyage ? L’essentiel n’est-il pas que la maison soit clean d’un point de vue hygiène ?
À trop chercher la perfection, on remplit trop la barque et celle-ci finit par couler, attention !
Encore une fois reposez-vous et lâchez prise sur certaines choses, faites confiance aux membres de votre équipe, votre famille.
Je dis membres au pluriel car les enfants à partir de 3 ans peuvent contribuer, y compris au ménage
Vous trouverez des solutions, mais…
Une erreur fréquente est aussi de se dire que parce qu’on a mis en place certaines choses en termes d’organisation, tout va forcément être fluide, définitivement fluide.
D’abord, sachez que même avec la meilleurs organisation du monde, il y a toujours des grains de sable dans les rouages. Il ne faut donc pas trop remplir l’emploi du temps au départ sinon le moindre rebondissement fait tout déborder.
D’autre part les enfants grandissent, ce qui marche un jour ne marche pas forcément le lendemain, et les choses qu’on a organisées ne sont plus forcément pertinentes le lendemain.
Par exemple mon fils qui apprend actuellement à faire des nœuds de lacets à ses chaussures met plus de temps à s’habiller le matin avant l’école qu’à l’époque où il avait des scratch.
Il faut donc revoir un peu le timing du matin pour nous en ce moment
Et si vous vous trompez et que ça ne marche pas comme vous voulez, ce n’est pas grave : parlez-en aux enfants, c’est ça aussi l’apprentissage de la vie !
Toujours dans mon exemple de lacet, la première fois où on a été trop justes le matin pour l’école à cause des lacets, je me suis rendue compte que j’étais stressée et j’ai fait s’activer mon fils assez énergiquement – verbalement – et j’ai pas aimé me voir faire ça.
Une fois en route pour l’école, j’ai donc dit à mon fils que j’étais désolée. Je lui ai expliqué que je m’étais stressée car je voyais l’heure tourner, et que le lendemain on prendrait plus de temps pour qu’il puisse lacer ses chaussures tranquillement. Il a tout à fait compris et il a répondu “c’est pas grave maman, demain fais-moi me lever 10 minutes plus tôt et ça ira”. Petit coeur…
Dans votre couple, les choses seront différentes, mais…
Vous étiez deux vous êtes maintenant 3 ?
Vous aviez trouvé l’équilibre à trois vous êtes maintenant 4 ?
Quel que soit le nombre de membres de la famille, lorsque la famille s’agrandit, l’équilibre change. C’est normal c’est la vie. De la même manière que lorsqu’on est en vélo on trouve son équilibre dans la dynamique, en avançant, lorsque la famille s’agrandit il faut rester dans le mouvement plutôt que de se figer.
Au niveau du couple, il est fréquent que la libido diminue. Entre la chute des hormones après l’accouchement, la sensation de ne plus forcément reconnaître son corps, la fatigue, la charge mentale, le stress, et le temps libre en moins.. difficile de faire des câlins dans un contexte aussi érotique qu’avant la naissance des enfants !
C’est normal sur le papier mais dans les faits il y a parfois une frustration, une déception dans le couple, et il est important d’en parler.
Car retrouver un équilibre dans le couple est possible !
Sur le plan sexuel les rencontres seront peut-être moins spontanées, mais il suffit d’organiser un peu les choses pour trouver des moments sympas ! Par exemple se dire “tiens samedi prochain quand les enfants seront couchés on passe la soirée en amoureux comme lors de nos premiers rencards” .
Parfois pendant les vacances, vous pouvez laisser les enfants au centre de loisirs / chez les grands-parents et prendre, votre mari et vous, une journée de congé pour vous retrouver et faire des activités de loisir ensemble. Pour vous retrouver dans des moments plus légers et détendu que le quotidien du métro boulot dodo. Nous par exemple on adore faire des escape game !
Attention cependant à l’équilibre logistique qui peut avoir tendance à se décaler sur l’épouse ! On en parlait plus haut, il faut savoir organiser les tâches ménagères ensemble, en parler, et prendre le relais l’un de l’autre comme une équipe.
Si vous ne faîtes rien, votre vie sociale sera réduite à peau de chagrin, mais…
Quand on devient parents, clairement notre temps est très pris par les enfants, et c’est vrai qu’on a moins de temps pour sortir et voir des amis.
Pendant un temps, il faut accepter de faire le deuil d’une certaine forme de vie sociale (certains diraient “vie de patachon”) que l’on menait peut-être avant la naissance des enfants.
Je dis “faire le deuil” mais ce n’est pas tout à fait vrai : c’est plutôt une mise en pause d’une facette de soi – qu’on pourra reprendre ensuite.
En attendant, il existe des solutions pour garder le contact avec ses amis. Il ne faut juste pas laisser retomber le soufflé : là où le lien social venait à nous automatiquement, il faut simplement prendre l’habitude d’avoir un minimum de démarche active.
Déjà les outils modernes nous permettent aujourd’hui de communiquer facilement de manière asynchrone, c’est-à-dire de poster des messages que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les boîtes vocales, à des moments pratiques pour nous. Un message qui sera lu ou écouté à d’autres moments par nos ami(e)s.
Notamment ce qui marche bien pour moi c’est de laisser des messages vocaux longs sur WhatsApp avec ma meilleure amie. Comme on est très prises toutes les deux on ne peut pas savoir au téléphone en direct, mais on peut communiquer oralement quand même.
Vous pouvez aussi organiser des repas chez vous.
Il vous suffit de dire à vos amis d’apporter une partie du repas ce qui vous affranchira de la lourde préparation du dîner…. ça se fait de plus en plus.
Et comme c’est chez vous, vous pourrez coucher vos enfants facilement dans leur chambre. Une chose qui se fait beaucoup plus facilement que si vous allez chez les amis avec un lit parapluie, qu’il faudra monter, installer avec un babyphone dans une pièce que l’enfant ne connaît pas, où il n’arrivera pas à s’endormir, et où vous serez obligée de revenir dans la chambre plusieurs fois tout au long de la soirée – oui c’est du vécu ! 😂
Essayez aussi d’inviter d’autres parents avec des enfants du même âge que les vôtres,pour qu’ils puissent jouer ensemble. Cela sera plus léger pour vous ! Ils s’occuperont sans vous solliciter tout le temps, et inconsciemment tous les adultes parents se relaieront pour la surveillance de l’ensemble des enfants
Vous tomberez dans le piège de la télé – nounou, mais…
Le soir après l’école ou la crèche, c’est la course.
Le bain ou la douche, les devoirs, le dîner a préparer, tout ça pour manger pas trop tard et que les enfants se couchent tôt.
Dans ces conditions, on cherche souvent l’efficacité en cuisinant soi-même, en mode rouleau compresseur.
Et pour cela il faut que les enfants soient occupés… c’est du moins ce que l’on croit souvent😉
Comme tous les parents, il y a un moment où vous allez allumer la télévision et mettre les enfants devant un petit dessin animé pour qu’elle vous serve de “nounou” pendant quelques minutes. Pendant ce temps-là, c’est vrai qu’on ne les entend pas, absorbés qu’ils sont par les images et le son.
Mais là où on le paie cher, c’est après.
Car il faut réussir à les extraire de cet état d’hypnose pour passer à table… Et si on parle en plus de leur faire mettre le couvert ça peut vite tourner à la guerre civile !
Les écrans peuvent vraiment rendre les enfants accro !
Alors certes on a peut-être cuisiné plus vite, mais l’énergie et le temps que cela prend de les sortir de devant la télé pour les faire passer à table, ça ruine les bienfaits du temps gagné. En plus, cela crée des tensions, qui peuvent se répercuter jusqu’à l’heure du coucher. Un endormissement qui sera peut-être d’autant plus compliqué à trouver pour l’enfant qu’il est resté longtemps devant la télévision ou la tablette.
J’ai changé ma manière de faire le soir sur ce sujet , et j’ai vraiment senti la différence, je peux vous en parler à titre personnel .
Avec mon mari, comme nous en avions assez que ce soit la guerre pour faire sortir notre fils de devant la télé le soir, nous avons décidé qu’en semaine en tout cas, il n’y aurait plus de petits dessins animés le soir.
Passé les premiers grincements de dents, croyez-le ou pas mais c’est pour nous – y compris notre fils – un vrai sentiment de vacances depuis ! Su-Heh est heureux de participer aux préparatifs du repas avec moi, et comme par ailleurs j’ai une méthode de préparation des repas qui fait que tout peut être en place assez tôt le soir, on s’offre même souvent le luxe de faire une petite relaxation ensemble .. ❤ Et quand on passe à table on est en mode “câlin” plutôt que d’être en mode “ton de voix qui monte” !
Vous aurez moins de temps pour faire du sport, mais…
Là encore, comme il n’y a que 24 heures dans une journée, le sport peut vite passer à la trappe si vous ne vous penchez pas sur la meilleure manière d’organiser les choses.
Mais concilier vie de maman et un minimum de sport est possible !
Déjà sur votre lieu de travail, il y a peut-être des activités proposées sur le temps de midi : à creuser !
Ensuite, si votre enfant est encore en poussette, sachez qu’il y a des poussettes spéciales qui permettent de faire du footing avec. Il y a même des sorties entre maman de footing avec poussette !
Autre possibilité si vous en avez la possibilité : achetez vous un tapis de marche. Il suffit de se lever une demi-heure plus tôt, enfiler une paire de baskets, et mettre de la musique dans les oreilles pour faire une petite séance de marche rapide. Moi c’est ma routine une semaine sur deux.😉
Et si ce n’est pas le matin, ça peut être pendant que votre mari donne le bain aux enfants, ou pendant que le dîner cuit et que les enfants jouent ensemble.
Dernière possibilité, incontournable de nos jours : les séances de sport sur Youtube. Yoga, Pilates ou renforcement musculaire… ce n’est pas ça qui manque, et ça ne prend souvent que 15 ou 20 minutes, avec tout le confort du sport depuis chez soi. Pas besoin d’aller à la salle de sport ou à la piscine, des activités par ailleurs très intéressantes mais beaucoup trop chronophages quand on a que 30 minutes devant soi !
Le conseil en plus de Madame Pas de Soucis
Votre charge mentale va augmenter… mais des solutions existent !
“Alléger ma charge mentale ? Impossible” : cette phrase revient souvent au début… mais après tout ce que vous avez lu jusque-là je pense que vous avez déjà compris qu’il y a beaucoup de choses que l’on peut faire pour réduire sa charge mentale de maman.
Optimisation de l’organisation familiale, meilleure répartition des tâches, lâcher prise sur peut-être trop de perfectionnisme épuisant, astuces du quotidien, technique de récupération, technique de gestion du stress… Tout ça existe et est à votre portée pour retrouver de la sérénité. Pour être bien dans votre vie de maman mais aussi dans votre vie de femme.
Tous ces sujets sont abordés dans ce blog ! Ce que vous avez vu dans cet article n’est qu’un petit aperçu ! Je vous laisse naviguer dans les articles… Et si vous ne trouviez pas votre bonheur n’hésitez pas à m’écrire pour me dire quel sujet vous aimeriez que j’aborde !
Cet article a été écrit dans le cadre de l’événement interblogueur “Parent débutant, tout ce que vous voudriez savoir” organisé par Dominique du blog Défi de Parent dont le but est de booster le bien-être parents-bébé-enfant.
Cet article bien-être anti charge mentale vous a plu ?
Indiquez-moi en commentaire ce qui aide le plus, et dîtes-moi s’il y a une autre difficulté majeure que vous rencontrez, pour laquelle vous auriez besoin d’astuces !
Excellent article. Merci pour tous ces conseils qui font vraiment la différence dans le quotidien trépidant de la vie d’une maman. Oui, la notion de fatigue quand on devient maman est d’une autre dimension! Reorganiser son quotidien à l’aide des astuces que tu donnes, pour trouver un nouvel équilibre adpaté à sa vie familiale est essentiel.
Merci pour ton retour ! 😎
Merci pour cet article. Toutes ces questions sur la fatigue, se sentir débordée, ne pas savoir quoi ou comment faire, je me les suis posées bien souvent quand j’ai eu mon 1er enfant.
Merci pour ton commentaire !
C’est vrai qu’au premier enfant on découvre beaucoup de choses… mais quand les suivants arrivent, il faut revoir sa copie et organiser les choses différemment, car ça ne marche plus !😉
C’est génial de voir un article aborder ces défis avec autant de sincérité et de conseils pratiques ! Être parent, c’est un voyage rempli de hauts et de bas, mais trouver des astuces pour rendre les défis plus gérables peut vraiment faire toute la différence.
Je suis particulièrement d’accord avec toi sur la question du sommeil des bébés. Il est crucial de s’adapter à leur rythme plutôt que de chercher à les forcer dans des schémas qui ne leur conviennent pas. Et tes conseils sur la relaxation anti-fatigue sont vraiment précieux ! C’est incroyable comment quelques minutes de détente peuvent avoir un impact énorme sur notre énergie et notre bien-être.
Il est également rafraîchissant de voir que tu abordes les défis organisationnels avec pragmatisme. Il est crucial de se rappeler que nous avons toutes des limites et qu’il est OK de demander de l’aide, de déléguer et même de laisser certaines choses de côté parfois.
En tout cas, merci pour ces conseils utiles et cette perspective réaliste sur la vie de parent.
Je suis très heureuse de voir que ces sujets te parlent, et que tu constates déjà qu’il y a des tas de choses qu’on peut faire lutter contre ces difficultés !
Merci pour ton article et les conseils que tu proposes. Ah la la, la fatigue des mamans !!!! Ce sujet pourrait faire l’objet d’un blog à lui-seul 😉
Un article à faire lire aux futures mamans, même si finalement, on ne comprend ces 7 difficultés dont tu parles qu’une fois devenue maman.
C’est vrai qu’on ne les “comprend vraiment” que quand on les vit… mais j’aurais voulu savoir certaines de ces choses avant de devenir maman, et j’étais heureuse d’être bien outillée quand je me suis retrouvée face à toutes ces situations !
Merci infiniment Valérie pour ta participation à mon carnaval
Merci aussi pour cette authenticité mais aussi pour les solutions proposées en regard de certains défis liés à la parentalité. Je suis sure que cela peut aider beaucoup de nouveaux parents
Merci d’avoir proposé et organisé cet événement!😉