Bye bye charge mentale

Alléger ma charge mentale ? Impossible !

Alléger sa charge mentale : impossible ?

La charge mentale… Un sacré truc à porter pour les mamans. Oui, je parle de cette petite voix incessante dans votre tête qui liste, organise, anticipe. Tous. Les. Jours. Beaucoup pensent : “Alléger ma charge mentale ? Impossible!”. Vous aussi sans doute puisque vous lisez cet article… Mais qu’est ce qui vous fait dire ça ? Est-ce qu’il n’y aurait pas une autre façon d’envisager les choses ? Voyons ça ensemble.

Impossible d’alléger sa charge mentale : une croyance fréquente chez les mamans

Allez on y va direct : désolée de vous le dire, mais penser qu’alléger sa charge mentale est impossible, c’est une croyance. Vous n’êtes pas la seule à le penser, rassurez-vous. C’est une croyance très fréquente chez les mamans qui ne se rendent souvent même pas compte qu’elles en sont victimes ou de l’impact que cette croyance a pour elles .

Cette croyance est une chaîne, une lourde chaîne, mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut la briser.

Pour vivre avec plus de légèreté.

Pour respirer.

Pour rire, même de nos oublis. Oui, rire même de cette paire de chaussettes sales restée derrière la porte de la salle de bain juste le jour où belle-maman – très à cheval sur le rangement – vient vous rendre visite. Rire ensemble de l’histoire de votre fils qui arrive en pantoufles à l’école parce que personne n’a vu qu’il n’avait pas mis ses chaussures. Véridique – ça nous est arrivé cette semaine !

Comprendre les croyances limitantes

Définition des croyances limitantes

Définition d'une croyance limitante

Tout d’abord, prenons le Larousse. Une croyance c’est : le “Fait de croire à l’existence de quelqu’un ou de quelque chose, à la vérité d’une doctrine, d’une thèse”.

C’est donc au final quelque chose qui relève de l’imaginaire. Ce n’est pas un fait avéré. Ni démontré.

Une croyance limitante maintenance : c’est une idée reçue, d’ailleurs souvent fausse, qui nous bride, nous emprisonne, nous freine d’une manière ou d’une autre. Comme un ballon de baudruche attaché à une pierre qui l’empêche de s’élever.

Parmi les grands classiques : “Je suis nulle en cuisine”, “J’ai deux pieds gauches”, ou le célèbre “Je suis trop vieille pour apprendre une nouvelle langue.”

Et chez les mamans ? L’exemple typique : “Impossible d’avoir un instant à moi avec les enfants.” ou le fameux “alléger la charge mentale : impossible”

L’origine des croyances limitantes

D’où viennent les croyances limitantes ?

Parfois de l’enfance. Souvent de la pression de la société et de ses attentes sur nous.

Elle vient de la volonté de votre cerveau de vous protéger d’une blessure émotionnelle.

Parmi ces déclencheurs, on retrouve la peur. Les peurs en général.

Mais en particulier le syndrome de l’imposteur qui nous pousse à en faire toujours plus : envisager de lever le pied est souvent difficile à imaginer. Quelle mère je serais si je n’étais pas la mère parfaite, à la Bree Van de Kamp (oui, j’aimais bien regarder Desperate housewives). Bree, un bel exemple de quelqu’un qui a peur du regard des autres !

Et les expériences passées. Moi je me souviens de phrases très dures que l’ont m’a dites par le passé, comme ces filles au collèges : “on s’en fout de ta vie”. De quoi pousser n’importe quel enfant à démontrer sa valeur en permanence pour être enfin vu comme étant digne de l’intérêt de l’autre…

Le résultat ? Des entraves. Certes, invisibles. Mais tellement concrètes.

Comme cette idée que seul Superman vole et que les mamans doivent donc forcément être des superhéroïnes, 24/7 pour espérer voler au dessus des montagnes de difficultés du quotidien. Chose impossible naturellement. Car je le dis souvent à mon fils de 6 ans, à son grand désespoir : les supers pouvoirs et les super héros, ça n’existe pas. Alors hop, la croyance s’installe.

Test charge mentale maman

Vous voulez connaître votre degré de charge mentale ?

Comment les croyances limitantes se manifestent

Les croyances, elles se faufilent. En douce. Dictant nos pas, nos doutes, nos retraits.

Prenez un exemple courant : cette promotion alléchante au boulot. Une pensée surgit. “Trop prenant pour une maman.” 

Ou vous rêvez d’une soirée avec des amies. Mais non. “Sortir tard ? Pas pour une mère responsable. Je dois être là pour le coucher de mon fils et préparer les affaires du lendemain”.  Alors que le papa pourrait peut-être s’en occuper, ce qui vous libérerait votre soirée avec vos copines, vous ne croyez pas ?

croyance qu'alléger sa charge mentale  est impossible

La science le montre : les croyances que l’on a ont un impact notable sur nos actes et nos pensées. L’étude de Carol Dweck (2012) révèle même que nos croyances peuvent limiter notre potentiel. On s’auto-sabote, sans même s’en rendre compte.  

Bandura, en 1977, lui, parle d’auto-efficacité. Croyez-vous en votre capacité à réussir ? Si non, les chances diminuent. Autrement dit, nos croyances influencent nos actions.  

Cependant, bonne nouvelle : on peut reprogrammer ses croyances. Révolution intérieure, lancez-vous !

Comment distinguer la réalité des croyances limitantes ?

Une croyance limitante, c’est un peu comme une vieille paire de lunettes. Elle déforme, elle embrouille. Alors, comment voir clair ? Comment distinguer ce qui est de ce que l’on croit être ?

Premier indice : l’émotion. Les croyances limitantes génèrent souvent des émotions négatives : frustration, peur, colère. Alors, à chaque fois que vous ressentez une émotion qui vous tire vers le bas, demandez-vous : est-ce la réalité qui me parle, ou une vieille rengaine intérieure ?

Deuxième outil : l’analyse. Face à une situation, posez-vous la question : est-ce un fait avéré ou une interprétation ? Par exemple, “Mes enfants ne m’écoutent pas” est différent de “Mes enfants ne m’ont pas entendue cette fois-ci”. La nuance est petite, mais elle change tout.

Enfin, l’échange. Discutez de vos perceptions avec des amis, de la famille. Le regard extérieur est souvent un excellent détecteur de croyances erronées. Ils peuvent voir ce que, par habitude, vous ne percevez plus. 

Ou alors échangez le sens à travers lequel vous regardez dans la lunette : si vous voyiez une amie qui rencontre les difficultés que vous vivez, que lui conseilleriez-vous ?

La réalité est objective, les croyances sont subjectives. En se rappelant cette distinction, en observant, en questionnant, on peut peu à peu démasquer ces croyances qui nous entravent. Et s’en libérer. Lumière sur la réalité, mesdames !

Pilule rouge ou bleue ? Croyance ou réalité ?

Pourquoi il est crucial d’identifier les croyances limitantes et de les remettre en question

Non identifiées, ces croyances font des ravages. Elles guident nos choix, minent nos ambitions. Imaginez un GPS détraqué. Vous visez le Sud ? Il vous emmène au Nord. Identifiez ce GPS défaillant, c’est la clé pour en changer la trajectoire. Reconnaître le problème, c’est déjà résoudre la moitié.

Identifiées, les croyances limitantes perdent de leur superpuissance. Elles deviennent gérables.

Les remettre en question est impératif. Si on ne les challenge pas, elles s’enracinent plus profondément. Pensez à elles comme de mauvaises herbes : ignorez-les, elles prolifèrent. Traitez-les, votre jardin refleurit.

Au final, c’est votre vie, votre histoire. Ecrire un scénario subi ou choisi, tout dépend de vous. C’est à vous de jouer !

La charge mentale des mamans : entre réalité et croyances

Pourquoi la charge mentale est particulièrement forte chez les mamans

Maman. Un mot qui évoque amour, douceur… Mais aussi une sacrée dose de responsabilités !  Pourquoi ? Parce que traditionnellement, le rôle de gestionnaire du cocon familial est attribué aux femmes. Organisation des anniversaires, suivi médical, gestion des humeurs et crises (et pas que celles des enfants !), tout y passe.  La société joue son rôle. Elle attend des mamans une polyvalence hors normes. Maman doit être cuisinière, infirmière, chauffeur, enseignante, et j’en passe. Un couteau-suisse humain, en somme ! 

On attend des femmes qu’elles travaillent comme si elles n’avaient pas d’enfant, et qu’elles élèvent leurs enfants comme si elles n’avaient pas de travail 

Anonyme

Ajoutez à cela une forme pression qu’on s’impose à soi même : celle de vouloir être parfaite. De répondre à l’image d’une mère idéale, celle des magazines, des films. Cette mère qui jongle entre carrière, famille, amis, tout en restant impeccable. Bree Van de Kamp, oui oui, c’est toujours de toi que je parle !

Mais attention, ne nous y trompons pas. La charge mentale n’est pas l’apanage des mamans. Elle pèse sur tous. Simplement, les mamans ont ce petit “bonus” sociétal qui amplifie le tout. 

La charge mentale n’est pas une fatalité 

Fatalité. Un mot qui sonne lourd, comme un jugement définitif. Mais attendez une minute… Qui a dit qu’on devait s’y résigner ? La charge mentale, aussi lourde soit-elle, n’est pas gravée dans le marbre du destin des mamans.

Là où le changement commence, c’est dans la perception. Premier pas ? Reconnaissance, on l’a vu. Admettre que cette charge est là, omniprésente, mais pas inamovible.

Puis, vient la communication. Discuter avec le partenaire, les enfants, la famille. Exprimer clairement ce que l’on ressent, ce dont on a besoin. Pas de suppositions. Pas d’attentes non exprimées.

Déléguer est aussi crucial. Même pour le ménage ! Pourquoi maman devrait-elle toujours penser à tout – et tout faire ? Divisez pour mieux régner. Assignez des tâches, même petites, aux enfants. Les partenaires familiaux peuvent et doivent jouer un rôle plus actif.

Ensuite, la formation. Oui, vous avez bien lu. S’outiller. Apprendre à gérer son temps, ses priorités. A déléguer ! Se donner les moyens de mieux naviguer dans ce tourbillon. Ca tombe bien, le blog est consacré à ça !

La charge mentale devient alors moins une série d’obligations et davantage un ensemble de responsabilités partagées. Une vision collective. Un travail d’équipe. On chope la balle avant qu’elle n’aille trop loin dans notre terrain, on l’a passe à l’autre pour contourner l’adversaire, et on tire et GOOAAAAAAL, vous avez marqué le but ! L’équipa marqué le but ! Applaudissement de la foule en délire.

Souvenez-vous, chaque petite action compte. Chaque petit pas est un pas vers une vie où la charge est plus légère. Car déconstruire une croyance, c’est se construire une réalité plus douce.

Oser dire non à l’autrec’est oser se dire oui à soimême

Jaques Salomé

Alors, on se retrousse les manches ?

Comment déprogrammer cette croyance limitante qui dit qu’alléger sa charge mentale est impossible ?

Comme vous l’avez compris, les croyances limitantes sont des freins psychologiques qui peuvent parfois nous enfermer dans des schémas toxiques. On ne peut pas avancer.

Sur la croyance que “la charge mentale des mamans est une fatalité et qu’elle ne peut pas être allégée”, comment briser cette idée reçue ?

Voici un exemple de plan d’action en trois étapes.

  • Identification : Reconnaissez d’abord cette croyance. “Je dois tout gérer seule, c’est inévitable”. En énonçant ce sentiment, vous commencez déjà à le désamorcer.
  • Confrontation : Interrogez-vous. D’où vient cette croyance ? Est-ce vraiment une fatalité ou est-ce que des éléments extérieurs, comme la culture ou l’éducation, ont renforcé cette idée ? Pensez à ces mamans qui ont su déléguer, qui ont demandé de l’aide ou mis en place des solutions pour s’alléger.
  • Action : Mettez en place un système de délégation ou d’organisation. Et si c’est compliqué, demandez conseil pour savoir quoi faire et surtout par quel bout prendre les choses. Pour savoir quel est le premier pas ferme et stable sur le sentier qui monte vers ce qui vous semble aujourd’hui être une escalade de l’Everest en tong.

3 étapes. Claires. Précises. La deuxième demande un petit temps d’introspection, la troisième une mise en place progressive. Mais clairement C’EST POSSIBLE.

Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.

Mark Twain

Moi je préfère

Elles ne pensaient pas que c’était impossible, alors elles l’ont fait

Valérie, Madame Pas de Soucis

Le conseil anti charge mentale en plus de Madame Pas de Soucis

Contre la charge mentale des mamans, Madame Pas de Soucis vous conseille

Et si ?….

Ne restez pas passive face à cette croyance, passez à l’action pour vivre plus sereinement chaque jour. Car clairement, si vous ne changez rien, il n’y aucune raison que la situation change. Votre charge mentale va continuer de peser (et certainement de plus en plus lourd, la fatigue se rajoutant au reste).

Alors prenez quelques instants pour réfléchir à ce que vous venez de lire et méditer sur cette possibilité : est si c’était possible ?

Si votre charge mentale diminuait ne serait-ce que de 20 %, à quoi ressemblerait votre vie ?

Que feriez-vous avec ce temps dégagé, de cette sérénité retrouvée, de ce plaisir à vivre le quotidien au lieu de le subir ?……

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13 commentaires

  1. Il faut juste apprendre à savoir dire non, mais c’est pas facile. C’est une vrai charge mentale

    1. Valérie Lehman a dit :

      Savoir dire non : c’est justement le sujet d’un article qui arrive bientôt !

  2. tres bel article !! Et oui, c’est nous qui nous bridons et nous autolimitons dans la plupart des cas ! merci de ces précieux conseils !

    1. Valérie Lehman a dit :

      Merci !
      Oui, on se met beaucoup la pression et on fait de l’auto sabotage sans s’en rendre compte !

  3. La charge mentale … tout un programme… j ai commencé par deleguer et baisser mon côté perfectionniste pour la diminuer…

    1. Valérie Lehman a dit :

      Bravo d’avoir déjà initié des démarches ! Ce sont effectivement des leviers fondamentaux : reste à savoir comment faire (j’ai des articles qui vont arriver par rapport à ça d’ailleurs)
      En puis en fonction des gens ce n’est pas forcément par là qu’il faut commencer car pas forcément le plus facile… la charge mentale est tellement multi factorielle ! Il est parfois difficile d’y voir clair sur les causes qui créent le plus de fatigue et de stress 😉

  4. Merci Valérie pour cet article.
    J’aime l’analyse entre les 2 phrases. Mes enfants ne m’écoutent pas » est différent de « Mes enfants ne m’ont pas entendue cette fois-ci ».
    Elles nous démontrent le pouvoir des mots.

    1. Valérie Lehman a dit :

      Tout à fait ! La perspective change tout l’état d’esprit ! 🙂

  5. Ah la fameuse charge mentale! Merci de rappeler que ce n’est pas une fatalité et qu’il existe des astuces pour l’alléger.

    1. Valérie Lehman a dit :

      Eh oui, c’est possible ! Il suffit de savoir par quel bout prendre les choses pour commencer, et avancer un pas après l’autre

  6. Je pense comme toi que c’est possible. Déléguer et arrêter de faire certaines choses a été pour moi la clef du succès ! J’aime bien la devise “Et si c’était simple et rapide ? Je ferai comment.”

  7. Merci pour ces conseils pour faire diminuer la charge mentale ! J’ai repéré pas mal de croyances limitantes chez moi dont celle qui consiste à penser que pour ne pas me confronter à mon ado, il vaut mieux que je ne lui demande pas de m’aider ! Mais je me soigne ! 🙂

  8. Merci pour cet article. Je n’ai pas d’enfants mais cela n’empeche que la charge mentale existe. Donc en etant maman, j’imagine. J’aime “Les croyances, elles se faufilent. En douce.”.
    A bientot.

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