la charge mentale des femmes

Vous vous demandez ce qui se cache réellement derrière le terme « charge mentale des femmes » dont on entend de plus en plus parler ces derniers temps ? Pas de soucis, la solution est ici !

Madame Pas de Soucis contre la charge mentale maternelle - vie de maman

Je suis sûre que ce que je vais vous décrire va vous parler, que vous allez vous reconnaître en grande partie dans cette description… et que vous trouverez un réel soulagement à tout ça en appliquant les conseils que je vous donner au bas de la page !

Qu’est-ce que la charge mentale ?

Dans sa définition la plus simple, la charge mentale, c’est l’ensemble des sollicitations et des exigences qui obligent à penser à tout tout le temps pour que les choses soient faites en temps et en heure (et si possible bien faites).

Cette problématique pousse l’esprit à une forme d’effervescence permanente à passer d’un sujet à l’autre tout le temps : quand on est au travail on pense à ce qui est à faire à la maison, et quand on est à la maison on pense aux tâches à réaliser pour le travail.

Et ça, ça met sur les nerfs (le moindre grain de sable dans les rouages fait vite monter la pression dans la cocotte minute), et ça fatigue énormément.

La charge mentale des femmes

La charge mentale des femmes est quelque chose de plus spécifique et très réel. Les mamans en particulier sont très concernées. En effet, quand les enfants arrivent dans la vie d’une femme, les mamans jonglent entre :

  • les pensées qui tournent autour de la logistique ménagère (faire en sorte que le frigo soit rempli par exemple),
  • leur travail et les soucis associés (en 2020 d’après l’INSEE, 80 % des mamans travaillent ),
  • ET EN PLUS la logistique autour du « prendre soin » des enfants

Elles se retrouvent souvent avec la responsabilité (tacite) de garantir la bonne marche du foyer, un travail invisible mais non négligeable.

Je ne dis pas que les conjoints / les papas ne font jamais rien bien sûr, mais force est de constater que de nos jours encore, ces tâches sont de manière générale majoritairement dévolue aux femmes / aux mamans. Une étude de l’INSEE indique qu’en 2010 les femmes effectuaient ainsi la majorité des tâches ménagères et parentales – respectivement 71 % et 65 %. Et en ce qui concerne les parents d’enfants de moins de 3 ans, une étude commandée par le ministère du travail en 2017 indique que les mères passent en moyenne plus de temps avec l’enfant, y consacrant les trois quarts de leur temps disponible contre moins de 60 % pour les pères.

Cette charge mentale des femmes les pousse à vouloir faire toujours plus de choses en 24h… en bonne « superwoman » ! Je suis sûre que vous aussi il vous arrive de souhaiter que les journées fassent 48h pour réussir à faire tout ce que vous avez à faire !

charge mentale des femmes

Cette recherche d’efficacité et de performance optimale au quotidien crée un stress permanent, une fatigue nerveuse qui entraîne derrière elle une fatigue physique au moins aussi importante… et des douleurs et autres inconforts (insomnie, maux de dos, maux de tête, maux de ventre…) qui entretiennent en cercle vicieux l’inconfort du psychisme : une irritabilité et une difficulté à garder sa concentration et / ou sa mémoire qui fait perdre de vue certaines priorités… On se retrouve du coup à faire « à l’arrache » des choses qu’on aurait pu faire plus tôt (si on avait vu que ça commençait à « urger »), comme essayer de prendre RDV à la dernière minute chez le pédiatre pour avoir un certificat médical en temps et en heure pour l’inscription de votre fils au judo par exemple (c’est du vécu !)

La charge mentale des femmes à la maison

La gestion de la vie de famille amène beaucoup de charge mentale car, jour après jour, il faut anticiper les sujets, mener les actions, et suivre de près toutes celles qu’on a lancées et pour lesquelles on attend un retour (comme les démarches administratives).

Faire les courses par exemple, c’est une action récurrente, qu’il faut réaliser mais aussi organiser. Sinon vous risquez d’entendre « chérie, il n’y a plus de dentifrice, on en a quelque part ? » alors que vous revenez tout juste du magasin et que non, il n’y en a plus dans le tiroir ! Grrrrrr !

Evidemment aussi ensuite il faut préparer à manger, et cuisiner ça prend du temps (sauf si vous connaissez ces 10 astuces qui permettent de gagner du temps en cuisine par exemple)

Les tâches ménagères (ménage, lessive…) sont aussi à réaliser régulièrement sinon la maison ressemble vite au capharnaüm de la caverne d’un ours sauvage à la fin de son hibernation !

Pour les enfants il y a les RDV médicaux à anticiper, les vêtements trop petits – ou à raccommoder si déjà troués, les fournitures scolaires à préparer pour la rentrée, les activités extra-scolaires à organiser…

Et puis bien sûr il y a toutes les tâches administratives (factures à régler, impôts à déclarer, abonnements à résilier…)

Bref, dans une vie de famille, il y en a des choses à gérer et à penser ! Pas étonnant qu’on ait parfois l’impression qu’avoir le cerveau en ébullition !

La charge mentale des femmes vient en partie de leur charge émotionnelle

Les femmes sont particulièrement sujette à la charge mentale car ancré en elle il y un fort besoin de « prendre soin ». Elles portent donc une charge émotionnelle forte (qu’on appelle aussi charge affective). Elles se soucient du bien-être de leur famille, de leurs amis, de leur collègues, et se plient souvent en quatre pour que tout le monde soit bien… au détriment souvent de soi-même, d’ailleurs !

La charge émotionnelle pousse les mamans à se donner à fond pour le bien-être des autres.

Cette charge émotionnelle amène beaucoup de préoccupations d’actions à mener : trouver LE cadeau qui fera plaisir à son mari, organiser THE anniversaire de « folyyyy » avec jeu de pistes pour sa fille ou créer THE gâteau Spiderman pour son fils… Tout ça, ça alimente la charge mentale un max.

Tels les super-héros, les mamans remplissent incognito bien des missions et accomplissent bien des exploits !

Les femmes s’occupent aussi de la contraception du couple

Il existe de nos jours de multiples moyens de contraception pour ne pas avoir d’enfants : pilule, stérilet au cuivre, stérilet hormonal, abstinence périodique, méthode symptothermique, méthode de la glaire cervicale, implant, patch, cape cervicale, diaphragme, anneau vaginal, spermicide, préservatif féminin, retrait, préservatif masculin.

Cependant, dans toute cette liste de moyens que je viens de citer, 13 sont à gérer par la femme seule, 1 par l’homme seul (le retrait), 1 par les deux (le préservatif masculin : monsieur ou madame le pose, monsieur ou madame l’achète). Clairement, quand dans un couple ce n’est pas le bon moment pour avoir un enfant, c’est de nos jours bien à la femme de gérer la contraception dans plus de 90% des cas !

la charge mentale des femmes est aussi en lien avec la contraception du couple

C’est elle qui va devoir prendre RDV chez le gynécologue régulièrement, faire les prises de sangs prescrites, faire poser patch ou stérilet – ce qui n’est pas un pur moment de bonheur il faut bien l’avouer, passer à la pharmacie régulièrement pour acheter sa pilule – après avoir vérifié que l’ordonnance est toujours valable ou avoir repris un RDV pour en avoir une nouvelle, penser à prendre sa pilule tous les jours – même en vacances où il faut aussi avoir pris ce qu’il faut avec soi, surveiller ses cycles ou sa glaire cervicale pour savoir si « on prend le risque » d’avoir un rapport non protégé… Une vraie charge mentale, très spécifique de la femme !

Et puis en cas de grossesse non désirée, même si c’est en couple que la décision est prise, c’est bien elle qui va devoir éventuellement procéder à une IVG… avec toutes les séquelles sur le plan psychologique (et parfois physique) que cela revêt. Un bien cruel dilemme…

A la charge mentale s’ajoute la charge morale

De nos jours il y a un autre sujet qui s’inscrit de plus en plus dans le quotidien des familles : l’écologie et la protection de l’environnement.

C’est à mon sens effectivement une démarche capitale car clairement aujourd’hui il faut qu’on change certaines habitudes sinon on va sacrément se casser la figure à avoir scié la branche sur laquelle on était assis !

On pensait encore il y a peu de temps que c’était une difficulté qu’on « risquait d’avoir à l’avenir » et que « nos enfants risquaient de devoir gérer ». Aujourd’hui avec les épisodes de chaleur tellement forte qu’on commence à atteindre la température limite de ce que peut gérer l’homme, la montée des eaux qui met en péril la pérennité des installations côtières, le jour du dépassement qui est de plus en plus tôt dans l’année, et autres difficultés de productions alimentaires (blé, moutarde…) liées à la sécheresse qui apparaissent, tout s’accélère.

Ce n’est plus quelque chose qui « pourrait se produire » : le futur est en train de nous rattraper, le présent devient concrètement difficile, et c’est à NOUS d’agir maintenant pour prendre soin de la planète, la Terre-Mère, notre maison à tous, qui nous nourrit et nous protège.

Cette prise de conscience on la voit dans beaucoup de familles et cela fait peser une vraie charge morale, mais le passage à l’action pour avoir une démarche éco-responsable est bien souvent majoritairement du côté des femmes.

Mon équipage pour circuler

Les hommes vont avoir tendance à réfléchir à des sujets structurants mais assez ponctuels : travaux qui pourraient être réalisés pour mieux isoler thermiquement la maison, ou étude des transports alternatifs « moins polluants » (voiture électrique, vélo….) par exemple.

Grâce à mon conjoint (merci mon amoureux !), je circule par exemple plusieurs fois par semaine en vélo, avec tout un attirail très organisé pour emmener le petit à l’école et avoir mon matériel pour le cabinet, comme vous pouvez le voir !

Les femmes gèrent quant à elles plus souvent des sujets éco-responsables du quotidien : recherche et achat de produits bio et / ou de produits issus de circuits courts (AMAP, La Ruche qui dit Oui..), achats de vêtements d’occasion, achat de paniers anti-gaspi, gestion des courses avec sacs et boîtes réutilisables, fabrication maison de cosmétiques et produits d’entretien zéro-déchet, réflexion autour du compostage… Cela ajoute donc une charge mentale supplémentaire.

La charge mentale des femmes au travail

Au travail aussi, les femmes portent une réelle charge mentale, en partie pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles elles ont une lourde charge mentale à la maison, d’ailleurs.

On retrouve souvent un soucis de perfectionnisme, qui pousse à faire les choses tellement bien que :

  • soit des heures supplémentaires sont nécessaires – au détriment de la vie de famille – ce qui amène souvent un poids de culpabilité et d’impression d’être « une mauvaise épouse / une mauvaise mère »
  • soit les choses doivent être laissées en état, avec beaucoup de frustration et un sentiment de travail de basse qualité… Mais quand c’est l’heure d’aller chercher les enfants à l’école, il faut y aller !
Les femmes organisent souvent les pots de départ, événement qui alourdit la charge mentale

La charge émotionnelle est aussi présente dans le milieu de l’entreprise. Elle pousse les femmes à se plier en quatre pour aider les collègues par exemple, ou à faire en sorte que le contexte de travail soit le plus agréable possible pour tous. Exemple de grands classiques : l’organisation des pots de départ (collecte d’argent, idée cadeau, achats des boissons et des choses à manger pour le pot, décoration…), ou les petits croissants à apporter à tour de rôle le vendredi matin pour manger avec les collègues autour d’un café.

Le contexte professionnel a aussi des spécificités qui ajoutent de la pression dans la cocotte minute : les objectifs à atteindre, les dead-lines à tenir, la réactivité à répondre aux clients, le relationnel commercial qu’il faut avoir avec les partenaires ou clients même quand on est fatiguée ou stressée…

Le transport

Les moyens de transports pour se rendre sur le lieu de travail rajoutent aussi de la pression : ayant pris les transports en commun à raison de 3h par jour pendant 15 ans, je sais à quel point le trajet peut être différent d’un jour sur l’autre ! Entre les horaires de passage des trains / bus qui ne sont pas ceux prévus, les incidents voyageurs ou les problèmes sur les rails qui laissent le train à quai, et sans parler des grèves, les trajets en transports en commun c’est très aléatoire.. Il faut non seulement réfléchir à un itinéraire bis mais aussi voir ce qu’on peut faire pour optimiser son temps en faisant quelque chose dans le train. Lorsque je faisais mes études de naturopathie, je profitais de mes temps de transport en train pour travailler mes cours : j’avais du temps MAIS il fallait que je prévoie en amont ce que j’allais travailler, pour le trajet du matin mais aussi celui du soir – plus simple si possible car apprendre des cours quand on a une bonne journée de travail derrière soi, c’est pas évident.

En voiture, ce n’est pas mieux avec les embouteillages qui augmentent parfois par 3 ou 4 le temps nécessaire pour arriver sur son lieu de travail.

Le télétravail

Le télétravail ajoute de la charge menteale

Vous allez me dire « oui mais, depuis 2020, il y a beaucoup plus de télétravail ».

C’est vrai que les mentalités ont changé : de nombreuses entreprises n’ont pas eu d’autre choix que de mettre en place du Travail à Distance (TAD) pour continuer leur activité, même si elles rechignaient à le faire jusque là de peur que leurs collaborateurs soient moins efficaces depuis la maison où de nombreuses tentations de pause sont présentes.

Cependant, travailler à distance ajoute son lot de stress et de fatigue : déjà on ne voit pas les collègues physiquement (ou pas complètement) : le langage non verbal est donc beaucoup réduit, et il est beaucoup plus fatiguant de faire passer un message clair avec le langage verbal uniquement.

Et puis il y a toute la logistique technique associée : organiser une salle de réunion virtuelle en avance de phase en envoyer le lien de connexion à tout le monde, s’assurer que tout le monde est connecté, que tout le monde a mis en marche sa caméra, que tout le monde entend bien…

Bien sûr pendant la réunion, votre téléphone continue de vous notifier de l’arrivée de messages, votre messagerie se remplit de mails que vous voyez arriver… et vous vous dîtes avec angoisse que vous allez avoir un max de travail pour tout dépiler quand la réunion sera finie.

Et puis il y a toutes ces questions auxquelles vous auriez pu avoir un réponse en 2 secondes en levant la tête et en posant la question de vive voix à votre collègue de bureau…. mais pour laquelle vous allez mettre 3 heures à avoir la réponse – si vous pensez à relancer – parce que la plupart du temps la fameuse collègue n’est pas joignable quand vous essayez de la contacter via votre outil de messagerie instantanée, ni par téléphone : vous devrez penser à la rappeler plus tard.

La charge mentale au travail des mamans

Concernant la charge mentale des femmes au travail, il y a bien sûr la problématique du travail à temps partiel pour s’occuper des enfants le mercredi. Car être à 80% , c’est souvent synonyme de beaucoup de travail de préparation la veille du jour où on est « off », et du retard de travail à dépiler en urgence le lendemain du jour « off ». La vie continue quand on n’est pas là, et il faut anticiper ET gérer les événements imprévus !

Autre sujet : le fait de partir tôt le soir (« prendre sa demi-journée » comme disent certains collègues « rigolos » quand on part à 17h par ex) pour aller chercher les enfants à la crèche / à l’école. Car il faut bien le dire, actuellement, il y a une espèce de pression sociale qui trouve relativement « normal » qu’une femme parte tôt pour aller chercher ses enfants, alors qu’à poste équivalent c’est assez mal vu que ce soit le papa qui parte tôt. Mécaniquement, dans les couples c’est souvent la femme qui part tôt, et qui a donc le tic-tac dans la tête toute la fin d’après-midi… et qui se remet souvent à bosser le soir quand les enfants sont couchés, pour finir de traiter leur mails ou préparer les sujets du lendemain !

Le contexte professionnel n’est donc pas de tout repos non plus pour la charge mentale.

Ce blog va vous aider…

… à alléger votre charge mentale bien sûr

Vous vous retrouvez dans cette description de la charge mentale des femmes ? Alors vous êtes au bon endroit ! En effet, ce blog je l’ai conçu pour VOUS, pour VOUS aider à retrouver un quotidien dynamique mais serein ! 🙂

J’y donne le meilleur :

  • de mon expérience professionnelle initiale de chef de projet, pro de l’organisation
  • de mon expérience personnelle de maman avec 3 enfants à la maison
  • des formations en développement personnel et en communication que j’ai suivies depuis 2004
  • de ce que j’ai appris depuis que j’ai commencé un travail sur moi en 2009
  • et bien sûr de mon expérience de naturopathe dans l’accompagnement du bien-être des femmes depuis 2017, que ce soit au cabinet, en conférences, ou en ateliers bien-être

Vous trouverez dans ce blog :

Le bien-être de la femme sans soucis

… mais aussi à retrouver un réel confort tant sur le plan physique que moral

J’ai parlé jusqu’ici de tout ce qui alimente la charge mentale, et vous avez vu à quel point la barque se remplit vite ! Mais quand on est fatiguée ou que le mental a été usé par des inconforts physiques, ce que j’appelle des irritants, c’est encore pire !

Dans ce blog vous trouverez aussi de nombreux articles sur la manière de vous libérer des inconforts récurrents comme par exemple :

  • Le syndrome pré-menstruel : comment voulez-vous réfléchir clairement quand vous avez mal au ventre / au dos / à la poitrine ? Comment voulez-vous voir le côté positif des choses et être constructive quand vous êtes déprimée les jours qui précèdent vos règles ?
  • Votre constipation : on ne peut pas être bien dans sa tête si on n’est pas bien dans son ventre !
  • Les brûlures d’estomac : ça parle de soi
  • Les problèmes de sommeil : impossible d’être efficace et de faire les choses dans le bon ordre si on dort trop peu !
  • …. je vous laisse découvrir les autres !

Pour terminer, tous les sportifs vous le diront : quand il y a un effort à fournir, il faut travailler sa condition physique. Et ça ça passe par le fait de mettre le bon carburant dans le moteur d’une part, et faire tourner le moteur régulièrement d’autre part. En clair, pour soutenir votre effort, il y a des aliments qu’il est fondamental d’avoir dans son assiette régulièrement, et d’autres qu’il faut vraiment éviter. De même, il faut bouger… et pour ça il y a des astuces pour « faire du sport » même quand on n’a pas de temps !

Vous trouverez donc dans ce blog une mine d’informations pour vous libérer de votre charge mentale, et retrouver un vrai bien-être dans toutes les dimensions de votre vie !

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