Bye bye charge mentale

Burn-out parental : la suite logique de la surcharge mentale

burnout parental et charge mentale

Ah, la maternité ! Ce doux mélange de joies, d’émotions… et de to-do lists interminables. Entre les repas à préparer, les devoirs à superviser, le linge à plier et les bobos à consoler, notre vie de maman ressemble parfois à une véritable course contre la montre. Si bien qu’on oublie souvent de lever le pied, de respirer, de profiter… jusqu’à ce que notre corps nous rappelle à l’ordre. Le burn-out parental – puisque c’est de lui qu’on parle ici – n’est pas un mythe urbain inventé pour nous faire peur, mais une réalité bien palpable, souvent sournoise, toujours bouleversante.

Dans cet article, nous embarquons ensemble pour un voyage au cœur de ce phénomène de société qu’est le burn-out parental, afin de comprendre ses origines, ses signes avant-coureurs, et surtout, comment éviter de glisser sur cette pente glissante. Prête à démasquer ce vilain monstre tapi dans l’ombre de notre quotidien? Allons-y, main dans la main, pour découvrir comment votre attitude actuelle de porter la charge mentale, en serrant les dents, peut sans que vous le réalisiez vous mener droit vers lui.

Madame Pas de Soucis contre la charge mentale maternelle - le burnout parental

Comprendre le burn-out parental

Le burn-out parental : qu’est ce que c’est ?

Le terme « burn-out » ou burnout ou encore épuisement nous est souvent familier dans le contexte professionnel

Historiquement, effectivement, le terme “burn-out” est apparu d’abord dans le contexte professionnel, et ce bien avant d’être associé à la parentalité. C’est le psychiatre américain Herbert Freudenberger qui, dès 1974, a décrit pour la première fois ce phénomène touchant les professionnels. Depuis, le burn-out professionnel a été largement étudié, prenant de l’importance au fil des années, notamment grâce à des chercheurs comme Christina Maslach, qui a développé l’échelle de mesure du burn-out, le Maslach Burnout Inventory, un outil devenu incontournable dans le domaine .

Historiquement, le burn-out décrit donc un épuisement lié à un surmenage au travail, où les exigences dépassent nos capacités de réponse. 

Ce n’est qu’assez récemment que l’ombre du burn-out s’est étendue au monde de la parentalité. En particulier Moïra Mikolajczak, professeure à l’Université catholique de Louvain, est devenue une référence grâce à ses études sur le burn-out parental. Partant des caractéristiques du burnout professionnel (épuisement, inefficacité, et distanciation émotionnelle), elle a mis en lumière en 2017 les similitudes avec le vécu de certains parents pour conclure qu’effectivement,  ce que vivaient certains parents était bel et bien une forme de burnout.

Mais concrètement, que se passe-t-il lorsqu’un parent succombe au burn-out ?

Irritabilité - charge mentale - burn-out parental

Les prémices du burn-out parental peuvent sembler bénins : une irritabilité croissante, des insomnies, des maux de tête persistants (ou des maux de dos / d’estomac). Mais insidieusement, ces symptômes, couplés à une fatigue écrasante et à une difficulté à finaliser les tâches malgré toute l’énergie qui y est mise, s’infiltrent dans notre quotidien. Comme pour le burnout professionnel, le terrain peut même glisser vers une forme de distanciation émotionnelle, en particulier vis à vis des enfants – que pourtant on chérit plus que tout – qui peut amener certains parents à bout à faire preuve de violence physique… une situation dramatique.

Le burn-out parental n’est donc pas juste une fatigue passagère due aux nuits sans sommeil ou aux crises des tout-petits. C’est un épuisement à multiples facettes : émotionnel, physique et mental. 

Derrière cet épuisement se cachent des causes physiologiques profondes. Notre corps, pour faire face aux exigences du quotidien, produit des hormones de stress via les glandes surrénales, jour après jour en particulier du cortisol pour s’adapter et tenir jusqu’au moment où les choses vont se calmer.

Mais que se passe-t-il lorsque ces défis sont constants, que la pause n’arrive jamais ?

Burn-out parental

Les surrénales, à force de travailler sans relâche, finissent par s’épuiser, même soutenues par les autres glandes comme la thyroïde. Cette fatigue glandulaire s’infiltre alors dans chaque coin de notre être. Combinée au manque de sommeil, à la pression constante de faire « le bon choix » pour nos enfants, notre corps atteint ses limites. Il ne peut plus compenser, s’adapter. Les symptômes tels que l’irritabilité, les insomnies ou la tristesse profonde,  deviennent partie intégrante de notre quotidien.

Alors, le jour où le burn-out frappe vraiment, ce n’est pas juste une envie de rester au lit. C’est bien pire. On ne peut tout simplement pas mettre un pied devant l’autre. Ce n’est pas une question de volonté ou de motivation. Le corps lui-même n’en est tout simplement plus capable. C’est comme si chaque réserve d’énergie, chaque once de force avait été épuisée, laissant derrière elle un vide immense et paralysant.

Comment en arrive-t-on au burn-out parental ?

Il est tentant de croire que le burn-out parental est le fruit d’une mauvaise semaine ou d’un mois particulièrement chargé. Mais la réalité est bien plus subtile et complexe. Ce n’est pas l’événement isolé qui nous fait vaciller, mais plutôt l’accumulation constante de petites pressions et de responsabilités qui s’entassent, jour après jour, mois après mois.

D’abord, il y a cette charge mentale omniprésente, cette liste de choses à faire qui ne semble jamais s’achever. Entre les rendez-vous médicaux, les activités parascolaires, les repas à préparer et le linge à plier, notre cerveau est en surchauffe constante, essayant de jongler entre mille et une tâches.

Ensuite, il y a les attentes sociétales et la pression de la perfection. Dans une société où tout est exposé, où chaque parent semble avoir tout sous contrôle sur les réseaux sociaux, il est facile de se sentir insuffisant, de douter de ses capacités parentales. Ce désir incessant d’être la mère ou le père parfait peut devenir une source inépuisable d’anxiété.

N’oublions pas non plus le manque de soutien. Être parent est sans doute le travail le plus difficile au monde, et pourtant, combien d’entre nous se sentent véritablement soutenus, compris ? La solitude, le manque de reconnaissance et l’isolement peuvent nourrir le terreau du burn-out.

Enfin, la privation de sommeil. Ce vieux compagnon qui nous fait défaut. Les nuits hachées, les réveils précoces, les cauchemars des enfants… autant de facteurs qui, sur la durée, sapent nos réserves énergétiques.

L’addition de tous ces éléments crée un cocktail explosif. C’est comme essayer de remplir un vase déjà plein à ras bord. À un moment donné, l’eau déborde, inévitablement. Et c’est là que le burn-out parental frappe, silencieux mais dévastateur.

Pourquoi est-ce difficile à diagnostiquer ?

Le burn-out : un diagnostic difficile

Le burn-out parental est un caméléon émotionnel, expert dans l’art de la dissimulation. Plusieurs raisons expliquent pourquoi il est souvent difficile à identifier, même pour les plus vigilants d’entre nous.

Premièrement, il y a cette notion ancrée, cette croyance, que la maternité et la paternité sont naturellement exigeantes. Nous sommes bercés par l’idée qu’il est « normal » de se sentir fatigué, débordé, voire même un peu dépassé. Après tout, qui n’a jamais entendu : « C’est ça, être parent! » ? Cette acceptation sociale de l’épuisement parental peut masquer les signaux d’alerte d’un burn-out qui couve.

Deuxièmement, le burn-out parental s’installe souvent progressivement, en particulier avec la charge mentale qui augmente petit à petit. Il ne débarque pas du jour au lendemain, mais s’insinue lentement, presque insidieusement. Les changements peuvent être si subtils qu’ils se fondent dans notre routine quotidienne, rendant le diagnostic encore plus épineux.

Ensuite, il y a la culpabilité. Beaucoup de parents ressentent une pression intense pour être à la hauteur, pour ne pas flancher. Admettre qu’on ne va pas bien, c’est parfois ressenti comme un aveu d’échec, une faiblesse. Cette peur du jugement, qu’il soit interne ou externe, peut nous empêcher de reconnaître les symptômes et de chercher de l’aide.

Enfin, la méconnaissance. Si le burn-out professionnel est largement reconnu et discuté, son homologue parental reste encore méconnu du grand public et parfois même des professionnels de santé. Sans une sensibilisation adéquate, comment diagnostiquer ce que l’on ne sait pas vraiment identifier ?

Dans ce labyrinthe d’émotions et de pressions, repérer le burn-out parental est un véritable défi. Mais la prise de conscience est la première étape vers la guérison.

La charge mentale: ce poids invisible mais lourd qui fait glisser vers le burn-out parental

Qu’est-ce que la charge mentale ? – Description et impact sur le quotidien.

Si la charge mentale était une personne, elle serait probablement cette invitée indésirable qui débarque à l’improviste, s’installe sur votre canapé et ne cesse de vous rappeler tout ce que vous avez « oublié » de faire. Pas de chance, elle a l’intention de rester et elle est bavarde!

La charge mentale, c’est cette liste interminable de tâches, d’obligations et de responsabilités qui tourne en boucle dans notre tête, un peu comme une chanson entêtante qu’on n’arrive pas à se sortir de la tête. « Ai-je pris rendez-vous chez le pédiatre ? » « Où ai-je mis la liste des courses ? » « N’ai-je pas oublié l’anniversaire de belle-maman ? ». Tous les « Il faut que je pense à« .

Ce phénomène, bien que souvent humoristique dans sa représentation dans les media, a un impact profond sur notre quotidien. Il nous vole des moments de détente, parasite nos nuits, nous éloigne de l’instant présent. C’est comme si notre cerveau était un navigateur internet avec 50 onglets ouverts simultanément. Résultat : ça rame !

Mais ce n’est pas tout. La charge mentale, avec sa capacité à nous accaparer mentalement, peut aussi être source d’épuisement, d’anxiété et de stress. Parce qu’à force de vouloir tout gérer, tout contrôler, on finit par s’oublier soi-même.

Sans compter qu’après avoir PENSE à tout, il faut AGIR  : coordonner les actions, préparer ce qui est nécessaire à leur réalisation en amont, les suivre, les faire en temps et en heures… La définition de la charge mentale a de très nombreuses facettes !

Et bien que cette charge soit invisible, elle pèse lourd sur nos épaules de parents. Elle est d’ailleurs souvent plus lourde que le sac de courses que l’on peine à porter jusqu’à la maison (et dont on a oublié la moitié des articles, merci la charge mentale qui nous a fait perdre le fil, ah ah!).

Test charge mentale maman

Vous voulez connaître votre degré de charge mentale ?

Comment la charge mentale alimente la spirale du burn-out

Imaginez-vous sur un tapis roulant. Au début, la vitesse est douce, gérable. C’est votre quotidien, avec ses petites tâches, ses rendez-vous, ses souvenirs à ne pas oublier.

Mais à chaque fois que la charge mentale ajoute un élément à votre liste, le tapis accélère. Au bout d’un moment, vous courez à en perdre haleine, essayant désespérément de ne pas trébucher. Vous voyez l’analogie ? La charge mentale, c’est ce régulateur de vitesse malicieux qui ne cesse d’augmenter le rythme.

Car la charge mentale, dans sa grande générosité, n’ajoute pas seulement des « to-do » dans votre cerveau. Elle ajoute aussi des couches de stress, d’inquiétude, et parfois même de culpabilité. « Suis-je à la hauteur ? » « Pourquoi je n’arrive pas à gérer comme [insérez le nom de cette maman ou ce papa parfait que vous connaissez] ? » Toutes ces questions qui s’ajoutent à notre playlist mentale déjà bien chargée.

Le hic, c’est que notre cerveau, aussi performant soit-il, a ses limites. À force d’être sollicité, surchargé, tiré dans tous les sens, il commence à montrer des signes de faiblesse. L’irritabilité s’installe, la fatigue s’intensifie, les nuits deviennent agitées et le plaisir des petites choses du quotidien s’estompe. Vous suivez toujours l’analogie du tapis ? Eh bien, c’est le moment où vous sentez que vous allez trébucher.

Lorsque cette charge devient trop lourde, trop constante, elle crée un terrain fertile pour le burn-out. Car, même si on a l’impression de gérer, de tenir le coup, il n’en demeure pas moins que ce poids invisible nous épuise, doucement mais sûrement. Et un jour, sans crier gare, ce tapis roulant nous projette au sol.

La charge mentale accélère le rythme du tapis de couse

Les étapes glissantes vers le burn-out

La surcharge constante

Vous connaissez l’effet boule de neige ? Ce petit truc inoffensif qui démarre au sommet de la montagne et qui, à force d’accumuler tout sur son passage, devient une avalanche? Eh bien, c’est un peu ce qui se passe avec la charge mentale. Au départ, une petite tâche par-ci, une autre par-là, mais à la fin de la semaine, vous vous retrouvez ensevelie sous une montagne d’obligations qui semblent avoir poussé comme des champignons après la pluie. Et franchement, avec 24h dans une journée – qui a eu l’idée d’en faire seulement 24 – c’est trop peu ! Les mamans disent souvent qu’il leur en faudrait bien le double pour venir à bout de tout ça !

La fatigue émotionnelle et physique

L’usure n’est pas réservée à nos vieux jeans ou à la semelle de nos escarpins préférés. Avec le temps, cette constante sollicitation, tant émotionnelle que physique, use notre résistance et notre énergie. Être une maman, c’est un peu comme un smartphone. On multi-tâche, on gère des applications en arrière-plan, on est sollicité en permanence, mais si on ne prend pas le temps de se recharger… bing ! Écran noir, batterie à plat. Et contrairement à nos précieux téléphones, on ne peut pas simplement nous brancher à une prise !

Ignorer les signaux

dépanneuse

L’être humain est formidable, mais il a aussi des spécificités pas forcément positives. Même épuisé, surchargé, à bout de souffle, il parvient à ignorer les signaux d’alerte. Vous savez, ces petits maux de tête, ces nuits agitées, ces moments où l’on se sent débordé… Notre corps essaie de nous envoyer des SMS d’urgence, des notifications “STOP”, mais qu’est-ce qu’on fait ? On appuie sur snooze ! « Encore 5 minutes, je gère ! » Et même si cette attitude est compréhensible (après tout, qui veut admettre qu’il est à bout?), c’est un peu comme ignorer le témoin d’essence faible dans la voiture. À un moment donné, on risque de tomber en panne !

La prévention et la prise de conscience

Reconnaître les signaux et accepter de l’aide

Chère Super Maman, votre corps et votre esprit sont de véritables petites merveilles, toujours prêts à vous envoyer des signaux d’alerte. Mais à quoi bon avoir une sonnerie de réveil si on l’ignore ? Écouter ces signaux, c’est la première étape vers la prévention.

Et n’oubliez pas : demander de l’aide n’est pas signe de faiblesse. C’est ce que font les secouristes quand ils ont besoin de renfort… et même Superwoman prend des RTT de temps en temps – si, si, je vous assure, j’ai vérifié la convention collective des Super Héros  !

Trouver des moyens de décharger

La charge mentale, comme une valise trop remplie, a parfois besoin d’être allégée.

Petit truc : on peut déléguer (oui, oui, c’est permis !).

Ou simplement remettre à demain certaines tâches : parfois la procrastination est un atout !

Organisation familiale pour un été réussi - organisez vos temps de travail
Image de Freepik

La technique du lâcher-prise, c’est aussi, une petite pépite. D’ailleurs, “Comment lâcher prise” est une question qu’on me pose souvent. Commencez donc par écouter les signaux du corps : vous êtes fatiguée ? Essayez donc de laisser la fin de la vaisselle pour demain (ou pour quelqu’un d’autre, voir plus haut le conseil sur la délégation ! ;-), et de vous asseoir avec une tasse de thé et de souffler un peu. Pas si compliqué techniquement, n’est-ce pas ?  Et devinez quoi ? Le monde continuera de tourner, il ne s’écroulera pas ! … Mais surtout, vous non plus, vous ne vous écroulerez pas ! Ce qui m’amène à au conseil suivant.

Prendre du temps pour soi

Le “self-care”, ce n’est pas juste une mode ou un joli hashtag sur Instagram. C’est une nécessité. Que ce soit un bain chaud, une sortie entre amis, ou même cinq petites minutes de méditation en marchant – tout compte.

Chouchoutez-vous, riez et entourez-vous de positivité. Après tout, rire, c’est un excellent remède. Testé et approuvé !

🙂

Le conseil anti charge mentale en plus de Madame Pas de Soucis

Contre la charge mentale des mamans, Madame Pas de Soucis vous conseille

Contre le burn-out parental, les petits ruisseaux font les grandes rivières

Commencez par de petites actions, mais faîtes-les. Vraiment. Quand on a un agenda à la minute comme certaines mamans, avoir 5-10 minutes pour soi tous les jours pour commencer, c’est à la fois un challenge, mais un vrai soulagement.

Choisissez une ou deux actions quotidiennes, et voyez comment les simplifier (pas forcément comment les faire plus vite, je vous vois venir ). Vous trouverez dans ce blog de nombreuses astuces pour vous simplifier le quotidien !

Et ensuite faîtes-les tous les jours pendant 15 jours. Bon, vous avez droit à 1 joker sur la durée, mais si vous l’utilisez du coup vous rajouterez 2 jours à la fin. C’est pas pour vous punir, c’est pour relancer la machine de l’habitude ! 😉

L’objectif : que ces pratiques deviennent une habitude acquise, aussi peu contraignante en termes de « il faut que je pense à » que le fait de vous brosser les dents tous les jours !

Incluez-vous dans vos priorités de la semaine pour éviter le burn-out parental !

Wonder Maman, n’oubliez jamais à quel point vous êtes forte, incroyable et indispensable. Mais rappelle-toi aussi que même les super-héroïnes ont besoin de pauses. Alors, de temps en temps, n’hésitez pas à ranger votre cape, à chausser vos chaussons et à dire « stop ». Prenez soin de vous, car vous le méritez amplement.

Masque à oxygène

Et à celles qui ne se l’autorisent pas, je rappelle que dans l’avion, dans les consignes de sécurité du décollage, on vous explique qu’en cas de dépressurisation de la cabine il faut vous mettre le masque à oxygène à vous, avant de le passer à vos enfants. Ce n’est pas par hasard, vous comprenez bien pourquoi !

Alors prenez soin de vous : en prenant soin de vous, vous prenez soin de tout votre petit monde.

Allez, hauts les cœurs ! 💪❤️

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20 commentaires

  1. Merci de nous faire découvrir le burn out parental et surtout merci pour tous les bons conseils afin d’apaiser notre quotidien de maman. J’ai pris mes 15 minutes de relaxation pour prendre le temps de lire cet article !

    1. Valérie Lehman a dit :

      Mais de rien ! Le burnout n’est pas un sujet de prévention facile car on ne le voit pas arriver quand on est dedans… il faut en avoir entendu parler pour peut-être se poser la question !

  2. Merci pour cet article très complet ! J’adhère complètement avec l’idée de la simplification et du lâcher prise. 🙏 En tant que perfectionniste j’ai travaillé là dessus pour ne pas perdre la tête ! Maintenant j’arrive même à prendre du temps pour moi sans culpabiliser… La vie est une question d’équilibre… 🧘‍♀️

    1. Valérie Lehman a dit :

      Oui, le perfectionnisme est un atout… mais il peut devenir un carcan parfois !
      Le lâcher-prise est un élément important (j’ai d’ailleurs rédigé un article sur le sujet https://madame-pas-de-soucis.fr/comment-lacher-prise-reduire-charge-mentale/ )

  3. Bonjour Valérie! Superbe cet article sur le burn-out parental et la charge mentale!
    J’ai beaucoup aimé ta dernière image sur les masques à oxygène dans l’avion. Et oui prendre soin de soi reste une priorité pour pouvoir prendre soin des autres. Je pense que se faire aider dans notre quotidien et se réserver des espaces uniquement pour soi est indispensable.
    J’ai traversé un burn-out émotionnel en 2016 et beaucoup d’astuces et habitudes m’ont aidé à m’en sortir. Si cela t’intéresse je viens de les lister ici : https://voyageenterredharmonie.com/sortir-du-burn-out-mes-18-conseils-eprouves/
    Très belle journée!!

    1. Valérie Lehman a dit :

      Oui, l’analogie avec le masque à oxygène est très parlante. Si c’est évident ici, ça le devient là.
      Il faut prendre soin de soi !
      Merci pour tes suggestions : je suis touchée que, comme moi en 2014, tu aies vécu un burnout… Je vois que tu as retrouvé un bel élan, ça me fait plaisir !

  4. Merci pour cet article très complet !
    J’aurais tellement voulu lire ce genre d’articles il y a quelques années… avant de faire un burn-out.
    Je suis certaine qu’il peut aider beaucoup de mamans.

    1. Valérie Lehman a dit :

      Je suis heureuse d’avoir pu vous apporter cet éclairage – même si je comprends que vous avez vous aussi pleinement vécu tout cela.

  5. Merci d’aborder ce sujet tellement important, et qui touche de nombreux parents. Quand les stresseurs (charge mentale, fatigue qui s’accumule, manque de temps pour soi, isolement, etc) prennent le dessus sur les ressources dont nous disposons pour être en équilibre physique et émotionnel, la marmite déborde et le burn out s’insinue insidieusement. Oser demander de l’aide, accepter l’aide qui nous est proposé, ou encore s’octroyer des moments rien qu’à soi sans culpabiliser, sont des pistes pour commencer à aller mieux. Merci pour ces pistes de réflexion et pour les conseils emprunts de bienveillance.

    1. Valérie Lehman a dit :

      Exactement. Il faut oser en parler ! Je sais que c’est super dur mais après tout, qu’est-ce qu’on risque ?

  6. Merci Valérie pour ce nouvel article toujours très complet. Toutes les actions que j’ai entreprise et qui fonctionnent aujourd’hui ont en effet commencé par des petites actions, des petits pas. Je ne peux qu’approuver !

    1. Valérie Lehman a dit :

      Merci Virginie !
      Oui, il faut commencer ! C’est le plus dur, mais une fois qu’on est lancés, c’est comme en vélo : c’est plus facile ! 😉

  7. Merci beaucoup pour cet article, c’est vrai que c’est très culpabilisant de se sentir en burnout parental. D’autant plus qu’il est difficile de trouver de l’aide car ça parait normal d’être débordé quand on a des enfants… Pas évident du tout. Merci beaucoup pour tous tes conseils judicieux !

    1. Valérie Lehman a dit :

      Exactement : culpabilité (voire honte) sont des difficultés trop peu connues de l’entourage…
      Il faut oser en parler : en général, l’entourage comprend, c’est en soi-même que se trouve le blocage !

  8. Merci beaucoup pour cet article intéressant ! Cela touche tellement de parents qu’il ne faut pas négliger le risque de burn-out avec une charge mentale trop importante !

    1. Valérie Lehman a dit :

      Merci pour votre commentaire !
      Oui, la charge mentale peut avoir de lourdes conséquences !

  9. Je confirme : moi aussi je suis pour la semaine de 48h 😉 Ceci dit je confirme aussi l’importance de prendre du temps pour soi! Dans mon cas c’est généralement un sauna/jacuzzi par semaine … parce que je le vaux bien ;-)!

    1. Valérie Lehman a dit :

      Très bonne idée, un temps de sauna / jacuzzi, ainsi qu’un bon massage d’ailleurs. Particulièrement vrai quand on est danseuse je pense : en tous cas c’est ce qu’on me disait quand j’étais bénévole dans l’asso de danse de ma commune !;-)

  10. Ce qui est compliqué aussi pour les mamans en burn out parental, c’est de ne plus se reconnaitre, ne plus reconnaitre, la maman qu’elle était « avant »
    Il est effectivement hyper important de prendre soin de soi pour pouvoir continuer à prendre soin de ses enfants. « burn out » être vidée de l’intérieur … il est donc nécessaire de se remplir de bonnes choses, de choses qui nous font du bien
    En tant qu’accompagnante, j’estime que ce type d’article est important dans le cadre de la prévention du burn-out. Prévenir, plutôt que guérir ! Merci pour cet article 🙏

    1. Valérie Lehman a dit :

      Merci de beau commentaire !
      C’est vrai qu’on ne se reconnait plus ! Quand on se rapproche du fond, on est hyper irritable par exemple… et quand on est dedans, il est super difficile d’accepter qu’on ne peut juste plus mettre un pied par terre alors qu’il y a tant à faire – et que d’habitude on y arrive. Il y a souvent de la honte cachée…

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