Vous avez un enfant qui a souvent des maladies hivernales ? Grippes, rhino-pharyngites, sinusites, otites, et autres maladies “sympathiques” de l’hiver sont très présentes dans le quotidien de votre fils / votre fille, qui s’en retrouve bien mal régulièrement ? Peut-être commettez-vous sans le savoir l’une des trois erreurs que beaucoup de parents font, alors qu’ils pensent bien faire ! Vous vous demandez quelles sont les 3 erreurs à éviter quand votre enfant est malade l’hiver ? Pas de soucis, je vous dis ça tout de suite !
Erreur numéro 1 : faire baisser la fièvre trop vite
Eh oui, les enfants ont de la fièvre, les parents s’inquiètent. Pensant bien faire, et essayer de calmer tout ca, la plupart des parents font alors une erreur importante : ils donnent du paracétamol (ou plus rarement aujourd’hui de l’aspirine) pour faire baisser la fièvre. Alors, effectivement l’inconfort de l’enfant va diminuer et on a l’impression que “ça va mieux”, MAIS en fait la fièvre a une raison d’être ! Le corps ne fait pas cet effort de montée de température pour rien !
- La fièvre tue les virus et les bactéries. C’est la raison pour laquelle nous faisions bouillir de l’eau pour désinfecter les ustensiles autrefois
- La fièvre augmente la circulation sanguine, ce qui fait que les globules blancs et les immuno-globulines produites par votre flore intestinale, en clair vos soldats de l’immunité, arrivent plus vite sur le lieu de l’infection pour lutter contre virus / bactérie
Donc il faut laisser agir la fièvre, sinon vous facilitez le travail des virus / des bactéries de l’infection en cours !
Alors cette fièvre on ne la laisse pas faire n’importe quoi, on est d’accord, j’y arrive tout de suite, mais vraiment vraiment, il faut déprogrammer cette croyance que vous avez très probablement qui est que faire baisser la fièvre fait guérir l’enfant, au contraire, vous l’avez compris maintenant.
Je vous le disais, il est cependant nécessaire de faire baisser la fièvre dans quelques cas de figure.
- Si l’enfant a plus de 39°C en journée, ou 38,5°C au coucher (vous aurez du mal à surveiller sa température la nuit). Au delà, il y a un risque de convulsions.
- Vous donnerez aussi du paracétamol si l’enfant manifeste un inconfort trop important et que son sommeil entre autres est rendu difficile (vous allez voir pourquoi plus loin)
Bien sûr si la fièvre dure trop longtemps, ou si la fièvre est associée à d’autres symptômes (comme des maux de tête, des vomissements en jet, des saignements, une perte de connaissance, des douleurs importantes notamment au ventre…) : appelez votre médecin, ou le samu (le 15) qui est avant tout une oreille médicale et qui saura vous dire si une action rapide est nécessaire.
Le reste du temps : hydratez-bien l’enfant avec une eau faiblement minéralisée (Volvic, Mont-Roucous, Evian), découvrez-le/la pour qu’il/elle n’ait pas trop chaud, et surveillez sa température pour que la fièvre fasse bien son job.
Erreur numéro 2 : ne pas se reposer
Votre enfant doit se mobiliser contre l’envahisseur !
- Son organisme doit réserver ses forces à la lutte contre le virus / la bactérie, pas la dispenser sur des sujets inutiles
- Votre enfant doit aussi dormir ! En effet, c’est pendant le sommeil que sont le mieux fabriqués les globules blancs, les soldats de l’immunité bien connus
- Le mal-être (de la fièvre notamment, si vous avez suivi le premier point !) sera bien mieux supporté si l’enfant dort.
Conclusion : votre enfant doit se reposer : pas d’école, mais pas d’activité extra scolaires non plus. Un bon câlin de maman, tranquille dans le lit ou sur le canapé est une bonne aide, surtout chez les plus petits !
Erreur numéro 3 : forcer l’enfant à manger
Je le disais juste au paragraphe précédent : l’organisme de votre enfant doit réserver ses forces à la lutte contre le virus / la bactérie, pas la dispenser sur des sujets inutiles. Manger n’est pas la priorité quand on est malade. Boire, si, mais manger, non. Donc l’adage “il faut nourrir son rhume” ou “il faut manger pour prendre des forces” est à oublier dans ce cas là. Bien sûr, je parle de quelques heures de diète, voire 1 -2 jours, mais pas plus ! Si cela dure plus, prenez un avis médical.
Pour un nourrisson en particulier il faut vraiment surveiller non seulement l’hydratation mais aussi la courbe de poids qui ne doit pas chuter de manière trop importante (à – 8 à 10% du poids de départ, une hospitalisation est nécessaire). En cas de doute, là encore, appelez votre médecin ou le SAMU (le 15) pour avoir un conseil médical.
Si l’enfant manifeste une petite faim (et uniquement s’il a faim, donc), proposez-lui quelque chose de facile à digérer et qu’il aime bien (idéalement un jus de légumes, mais pour la plupart des enfants vous trouverez beaucoup plus facile de lui proposer des vermicelles avec un peu de poulet ou du jambon par exemple), mais évitez tout ce qui est sucré : le sucre diminue énormément l’efficacité des globules blancs ! Donc pas de chocolat / glaces / confiseries / gâteaux / sucre ! Deux exceptions cependant :
- le miel, qui a des propriétés anti-infectieuses. Pour renforcer encore l’immunité, prenez du miel de thym, ou bien, en cas de toux ou de nez bouché, du miel d’eucalyptus. Dans une infusion de mélisse, ou de verveine, sucrez avec du miel !
- la compote de pommes (100% fruits, sans sucre ajouté ). en petite quantité. Certes il y a du sucre mais c’est facile à digérer, et cela permet de retrouver un confort digestif qui permet à la fois à l’enfant de se sentir mieux mais aussi à la flore intestinale de mieux produire les immunoglobulines qui vont renforcer le travail des globules blancs
Madame Pas-de-Soucis vous accompagne plus loin
Que faire pour favoriser la santé alors ?
Savoir quoi ne pas faire, c’est bien, mais savoir quoi FAIRE, c’est mieux, non ?
Pour les jeunes enfants, j’entends par là les 3 – 6 ans, le système immunitaire n’est pas mature et l’enfant est relativement fragile vis-à-vis des “miasmes” de l’hiver oui, MAIS le voir malade n’est pas une fatalité ! Mon fils par exemple, a eu sa première gastro à 5 ans… et encore elle n’a duré qu’une toute petite demi-journée : il a retrouvé son appétit direct. Et je compte sur les doigts d’une (petite) main les fois où il s’est retrouvé avec le nez qui coule “vert”.
Alors, enrayer la bronchite / rhino-pharyngite / grippe ou gastro de votre jeune enfant avant que ça ne prenne des proportions trop importantes ça vous dit ?
Mieux, que diriez-vous de passer l’hiver loin des maladies classiques que les enfants attrapent d’habitude ?
Je vois tellement souvent à la sortie de l’école ou au centre de loisirs des enfants avec des nez en fontaines, qui reniflent tellement que cela finit en sinusites, otites, et parfois pose de yoyo… Ca me serre le cœur. Dans les magasins, j’ai de la peine quand j’entends parfois les petits tousser si fort qu’ils ont bien du mal à retrouver leur souffle. Et je vois les cernes des parents (des mamans ?) qui ont forcément mal dormi à jouer les infirmières la nuit …
A la demande des parents de l’école de mon fils en maternelle, j’ai donc commencé à décrire en détail ce que je fais pour que mon fils soit en forme. Ce sont en fait les conseils que je donne au cabinet aux parents qui me formulent la même demande lors de leurs consultations pour leur enfant.
Vous voulez vous aussi savoir comment faire pour que votre jeune enfant (3 -6 ans) traverse l’hiver sans être malade ? Pas de soucis, la solution est ici !
Vive le bien-être ! 🙂
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Complètement d’accord pour la fièvre, j’essaie toujours de la laisser faire son travail tant que l’enfant la supporte ! J’aurais ajouté de ne pas donner de produits laitiers qui ont tendance à entretenir les problèmes ORL 🤧😊
Tout à fait, les produits laitiers surconsommés sont même en général une des causes des otites à répétition, donc non seulement il est préférable de peu faire manger l’enfant lorsqu’il est malade, y compris au niveau des produits laitiers, mais si ce genre de problème revient souvent, il faut ré étudier de près la quantité de produits laitiers et de féculents raffinés consommés au quotidien.
3 bons conseils que nos cœurs de mamans ont parfois du mal à suivre… En particulier le fait de ne pas forcer l’enfant à manger car comme vous l’expliquez, notre instinct à tendance à nous dire que manger redonne des forces alors que la digestion demande en fait beaucoup d’énergie, énergie que l’enfant utilise pour se battre contre les virus! Rien ne vaut une bonne sieste dans les bras de maman pour reprendre des forces!
C’est vrai que ne rien faire et quelque chose de difficile quand on voit son enfant être mal. on pense que donner à manger va l’aider mais en fait il vaut mieux être à l’écoute de ce que dit l’enfant : s’il n’a pas faim comme c’est souvent le cas quand ils sont malades, on ne le force pas, et s’il retrouve un peu l’appétit on lui donne un petit peu à manger, des choses faciles à digérer… et évidemment avec l’ingrédient magique dans le plat, l’amour de maman !