Fatigue après les vacances : pourquoi vous ne vous sentez pas reposée (et comment y remédier)

Vous les attendiez avec impatience : je parle des vacances.
Ce moment parfait pour se reposer, récupérer et enfin souffler après de longues semaines à jongler entre travail, logistique familiale.. et nuits courtes !

Sauf que voilà… vous venez à peine de rentrer et vous êtes déjà épuisée.
Vous pensiez revenir pleine d’énergie, les batteries chargées à bloc pour longtemps, mais vous vous sentez déjà débordée.

👉 Pourquoi cette fatigue après les vacances ?
👉 Pourquoi votre charge mentale ne semble jamais vraiment disparaître, même quand vous faites une pause ?

Dans cet article, on va voir les vraies raisons qui font que les vacances ne suffisent pas toujours à recharger les batteries… et surtout comment éviter ce piège la prochaine fois !

Le mythe des vacances « reposantes »

On idéalise les vacances comme un « reset magique »

Dans l’imaginaire collectif, les vacances sont censées être la solution miracle.
On imagine qu’en prenant quelques semaines de congé, la fatigue va disparaître, la pression va s’évaporer, et que l’on va rentrer complètement ressourcée.

Mais la réalité est toute autre. Le repos n’est pas automatique.

Si notre cerveau reste en état de stress, que l’on garde une charge mentale élevée, ou que l’on continue à vouloir tout contrôler, il est impossible de vraiment récupérer.

Certaines personnes reviennent de vacances presque plus fatiguées qu’avant. Pourquoi ? Parce que leur manière d’aborder le repos ne leur permet pas de véritablement décrocher.

Avant les vacances : un sprint épuisant

Avant de partir, c’est la course.

📌 Boucler les dossiers au travail pour ne pas revenir sous l’eau
📌 Organiser la garde des animaux, l’arrosage des plantes
📌 Faire les valises (pour tout le monde, évidemment)
📌 Prévoir un minimum les vacances : trajets, logement, trousse à pharmacie à emporter…
📌 Ranger la maison pour ne pas rentrer dans le chaos

Les jours précédant les vacances sont souvent les plus intenses de l’année !
C’est un vrai sprint où on essaie de tout boucler en un temps record, quitte à finir épuisée avant de partir.

Les 5 erreurs qui empêchent de vraiment récupérer en vacances

1 – Vouloir trop en faire : la raison numéro 1 de la fatigue après les vacances

Les vacances, c’est censé être un moment de détente, mais dans la réalité des mamans, c’est souvent tout sauf du repos.

Dès l’arrivée, le marathon commence :

📌 Visiter tous les endroits incontournables pour « rentabiliser » le séjour
📌 Proposer des activités adaptées à chaque enfant :

• Le petit dernier veut faire du poney,
• L’aîné préfère un stage de tennis,
• Et entre les deux, il faut aussi prévoir une sortie en bateau, une séance de cinéma et un passage au mini-golf. Ce qui veut dire :
  • Trouver des créneaux pour tout caler sans que personne ne se sente lésé
  • Gérer les trajets pour emmener chacun à son activité (et se transformer en chauffeur Uber)

Bref, les vacances deviennent un casse-tête logistique.

Et bien sûr, vous vous mettez la pression :

• « C’est l’occasion, on ne reviendra pas ici de sitôt ! »
• « Il faut que chacun y trouve son compte. »

Du coup, vous courrez partout, vous ne soufflez jamais, et au bout de quelques jours, vous rêvez presque de rentrer chez vous pour retrouver un rythme plus calme.

2 – Rester dans un état d’hyper-contrôle : quand les vacances deviennent un nouveau défi organisationnel

Quand on est une maman perfectionniste et organisée, les vacances se transforment vite en un autre type de gestion de projet, avec toujours un même objectif en tête : que tout soit bien fait, bien prévu, et bien optimisé.

On pourrait croire que les vacances sont synonymes de liberté, détente et lâcher-prise… mais pas pour tout le monde.

📌 Tout est planifié à l’avance : où aller, à quelle heure, combien de temps ça dure, où manger, où se garer…
📌 On anticipe au maximum pour éviter les imprévus :

• « Attention, la marée est haute à 15h, il faut y être avant. »
• « Le musée ferme à 18h, donc on doit y être au plus tard à 16h15 pour avoir le temps. »

📌 On surveille l’heure en permanence :

• « Les enfants mettent trop de temps à s’habiller, on va être en retard. »
• « On a dit qu’on allait à la plage, mais si on part maintenant, on va rater l’heure idéale pour la baignade. »

📌 On veut que tout soit parfait :

• « Ce restaurant a l’air bien… mais celui-là a de meilleures critiques, on devrait peut-être aller là-bas. »
• « Cette plage est jolie, mais j’ai lu qu’à 10 km d’ici, il y en a une encore plus belle. »

On passe à côté du moment présent parce qu’on est toujours en train de penser à l’étape suivante. On est tout le temps en train de vérifier l’heure, de s’inquiéter, d’anticiper.

Les vacances deviennent une to-do list géante.

3- Porter encore la charge mentale familiale : en vacances, mais toujours aux commandes

Les vacances devraient être un moment de répit… mais pour beaucoup de mamans, c’est juste une charge mentale différente, sur un autre terrain de jeu.

À la maison, vous êtes déjà celle qui pense à tout comme beaucoup de femmes aujourd’hui. En vacances ? C’est pareil… voire pire.

📌 Vous êtes la seule à gérer la logistique quotidienne :

• Votre mari ou vos enfants vous demandent :« Il y a quoi à manger pour ce soir ? »
• Et le matin avant de partir vous vous demandez :« On a pris assez d’eau et de snacks pour la journée ? »

📌 Vous restez la responsable officielle des affaires de tout le monde :

• « Chéri, t’as vu où j’ai mis mes tongs ? »
• « Maman, mon maillot est encore mouillé, je mets quoi ? »

📌 Vous gérez encore la météo :

• « Il va faire 35°C, il faut qu’on parte tôt pour éviter la chaleur. »
• « Il y a du vent aujourd’hui, il ne faut pas aller sur cette piste là pour skier il fait trop froid »

📌 Vous êtes toujours celle qui coordonne l’ensemble des envies et besoins familiaux :

• « Trop de soleil, il faudrait un endroit ombragé pour la petite. »
• « Pas assez d’activité, l’ado s’ennuie. »

En résumé, vous gérez.
Le problème, c’est que vous n’êtes pas en vacances, vous êtes en service continu.

4- Ne pas vraiment couper avec le quotidien : vous serez forcément fatiguée au retour de vacances si votre esprit n’y est pas vraiment parti

Les vacances, c’est un temps de pause… mais pour votre cerveau, c’est rarement un bouton ON/OFF.

📌 Les premiers jours : impossible de décrocher

Vous avez beau être physiquement loin de votre bureau, mentalement, vous y êtes encore.

• « J’espère que personne ne m’a envoyé un mail urgent. Je devrais quand même jeter un œil, juste pour voir. »
• « Et si un dossier bloquait en mon absence ? »

Même en pleine nature, sur une belle terrasse ensoleillée ou les pieds dans l’eau, une partie de votre esprit est encore en mode travail.

Ce n’est pas votre faute : votre cerveau est conditionné à être toujours en alerte, à anticiper, à gérer.
Alors même sans s’en rendre compte, vous continuez à penser à ce que vous avez laissé en suspens.

📌 Et quand la fin des vacances approche… le stress revient

Dès que les 3 derniers jours démarrent, une petite voix intérieure murmure :

• « J’ai combien de mails qui m’attendent ? »
• « Va falloir gérer la lessive, remplir le frigo, reprendre le rythme… »

Et voilà, c’est reparti.
Le planning se reforme dans votre tête, et vous sentez la pression remonter.

Vous avez mis plusieurs jours à décrocher au début… et maintenant, vous commencez déjà à vous remettre en tension.

5 – Ne pas s’autoriser à lâcher prise vraiment

Ce qui fait qu’on est fatiguée après les vacances c’est souvent que, même en vacances, on a du mal à se poser.

Vous ressentez un besoin d’être toujours en action

• Impossible de juste s’allonger et profiter sans ressentir une légère culpabilité.
• Vous finissez par trouver quelque chose à organiser, ranger, prévoir.

Vous avez du mal à vous détendre complètement

• « Et si je passais à côté de quelque chose d’important ? »
• « Il y a sûrement une meilleure façon d’utiliser ce temps. »

Pourquoi est-ce si difficile ?
Parce que votre inconscient vous pousse à rester dans cette dynamique.
Vous avez appris, souvent depuis longtemps, que se reposer est synonyme de perte de temps… et quand on est maman le temps c’est précieux !

Mais si vous ne lâchez pas prise pendant les vacances, alors… quand allez-vous vraiment souffler ?

Comment vraiment recharger ses batteries en vacances ?

Vous l’avez compris : le problème qui fait qu’on est fatiguée après les vacances, ce ne sont pas les vacances en elles-mêmes. C’est la manière dont on les vit, avec cette pression invisible qui nous pousse à optimiser chaque instant, à gérer, à anticiper…

Et si, la prochaine fois, vous faisiez autrement ?

✅ Repenser l’idée même des vacances : un incontournable pour avoir moins de fatigue après les vacances

Les vacances ne sont pas un projet à optimiser. Ce ne sont pas des cases à cocher sur une to-do list.
Votre cerveau n’a pas besoin de planifier chaque moment pour que ce soit réussi.

Posez-vous la question : « Qu’est-ce qui me ferait vraiment du bien pendant ces vacances ? »

En ensuite :

📌Acceptez que vous ne pourrez pas tout voir et tout faire.

Oui, il y a des sites magnifiques à visiter, mais… est-ce que ça vaut le coup si c’est pour finir sur les rotules ?

📌 Priorisez en fonction de l’énergie de tout le monde.

Si vous êtes épuisée avant même de partir, faut-il vraiment caler une activité chaque jour ?
Et si, au lieu de tout programmer, vous laissiez un ou deux jours libres pour voir comment chacun se sent ?

📌 Ne gérez pas tout toute seule

Votre conjoint peut gérer l’organisation des vacances en tandem avec vous. Les enfants peuvent contribuer au rangement comme le reste de l’année.

📌 Laissez de la place à l’ennui et au repos.

Tout le monde n’a pas besoin d’être constamment occupé.
Les enfants peuvent jouer simplement, profiter d’un moment calme avec un livre ou un jeu de société.

📌 Prévoyez des temps de pause pour vous aussi.

Pourquoi ne pas bloquer un après-midi rien que pour vous, pendant que les enfants sont avec leur père ou en activité encadrée sur votre lieu de villégiature ? Il y a peut-être des activités organisées pour les enfants sur place (club de place type « Club Mickey » – souvenir d’enfance très fort pour moi, club ado dans les camping….) Se donner la permission de ne rien faire, c’est aussi ça, les vraies vacances.

✅ Anticiper intelligemment (sans surcharge)

Préparer un départ sans stress, c’est possible. Mais il faut différencier l’essentiel du superflu.

📌Ce qui doit être anticipé pour éviter le stress de dernière minute :

• La logistique indispensable (transport, logement)
• Les papiers administratifs et médicaux
• Les indispensables du séjour (vêtements, médicaments, chargeurs…)

📌 Ce qui peut être allégé / simplifié :

• Prévoir un planning ultra-détaillé de chaque journée : pas obligatoire
• Tout organiser seule sans répartir les tâches : vous pouvez faire ça en famille !
• Passer des heures à faire des listes à la main : c’est toujours les mêmes choses qu’on emporte d’une fois sur l’autre, pourquoi perdre du temps à refaire la liste à chaque fois – et prendre le risque d’oublier quelque choses (comme son chargeur de téléphone par exemple… oui oui, exemple vécu)

Vous voulez partir l’esprit tranquille sans avoir à penser à tout ?

👉Pour vous aider, j’ai créé des check-lists prêtes à l’emploi pour faire votre valise sans rien oublier et sans surcharge mentale.

✅ Planifier du temps sans objectif

Et si vous osiez… ne rien prévoir ?

On a tellement l’habitude d’optimiser, qu’on oublie que le plaisir naît parfois de l’imprévu.

Essayez de :

• Bloquer des journées sans programme fixe. Il y a de toutes façons toujours le facteur climatique qui risque de tout chambouler… Ou un enfant qui est malade juste le jour où vous avez prévu d’aller au Futuroscope, qui vous oblige à y aller finalement à la fin du séjour (c’est du vécu !) – si vous n’avez pas tout blindé sur le séjour !
• Laisser une place à l’ennui. C’est souvent une occasion de se poser et d’avoir des prises de consciences salvatrices, de prendre du recul sur ce qui est important… ou de faire une sieste !
• Suivre l’énergie du moment, plutôt que celle de l’horloge. C’est plus l’heure du goûter mais les enfants réclament une glace ? Allez, c’est les vacances, c’est pas grave ! Vous ferez un restau avec une salade le soir plutôt qu’un plus gros repas.

Ne vous mettez pas la pression pour profiter au maximum. Souvent, ne pas tout planifier (c’est à dire ne planifier que l’essentiel), c’est la meilleure façon de se reposer !

✅ Travailler sur l’inconscient pour l’aider à lâcher prise sans culpabilité et avoir moins de fatigue après les vacances

Vous savez que vous devriez ralentir, en faire moins, vous détendre…
Mais au moment de passer à l’action, c’est plus fort que vous, vous continuez à vous activer.

Parce que le lâcher-prise ne se décide pas uniquement avec le mental.
Si votre inconscient reste programmé sur « faire plus pour bien faire », alors vous aurez toujours du mal à vous arrêter.

C’est pour ça que, même en vacances :

• Vous ressentez encore cette tension intérieure.
• Vous culpabilisez dès que vous prenez un vrai moment pour vous.
• Votre cerveau cherche inconsciemment la prochaine chose à organiser.

💡 Pour lâcher prise vraiment, il faut apaiser cette partie inconsciente et lui permettre d’accepter qu’il est sécurisant et bénéfique d’en faire moins.

🎧 C’est exactement ce que permet « Mieux que Parfait ».

Mieux que Parfait c’est une séance de sophro-coaching qui vous reconnecte à cette sensation de relâchement, pour que vous puissiez souffler enfin… et sans lutter.

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Conclusion : pour ne pas vous retrouver avec de la fatigue après les vacances il faut vous autoriser à faire plus simple

✔ Vous savez maintenant pourquoi les vacances ne suffisent pas toujours à recharger vos batteries.
✔ Vous connaissez les erreurs à éviter et les ajustements à faire pour que la prochaine fois, vous rentriez vraiment reposée .

Le repos, ce n’est pas qu’une question d’environnement. C’est aussi une façon de penser, de ressentir, et d’agir différemment.

💡 Et si vous commenciez dès maintenant à alléger cette pression ?

Posez-vous une question simple :
« Et si je m’autorisais à en faire moins… sans culpabiliser ? »

👉Dîtes-moi en commentaire ce que cette phrase vous évoque !