Charge mentale

Charge mentale : définition et combat quotidien des mamans

Charge mentale maternelle

Cliquez sur « play » pour écouter le podcast, ou faîtes un clic droit ici, puis cliquez sur « enregistrer le lien sous » pour le recevoir sur votre appareil (pour l’écouter sur une tablette ou un smartphone par exemple).


Devenir maman, c’est dur.

On pense souvent au poids de la responsabilité que l’on va avoir, c’est vrai.

Les psychologues vous diront que c’est un chamboulement profond, une reconstruction de notre être pour adopter le positionnement de parent, c’est vrai aussi.

Mais ce dont je parle est beaucoup plus terre à terre. Et donc beaucoup plus puissant.

Dans la vraie vie ce qui est dur, c’est la FATIGUE, l’usure.

La fatigue de l’accouchement ? Oui, bien sûr. Tout le monde le sait – surtout les mamans !

Celle des premiers mois avec les réveils X fois par nuit pour nourrir son bébé et changer la couche ? Clairement aussi.

Mais ce qu’on ne nous dit pas, c’est que la fatigue ne disparait pas le jour où bébé fait ses nuits.

Non. La fatigue, la vraie, on la perçoit quand les semaines s’enchaînent, que les mois de suivent, sans un seul jour de repos.

Pourquoi ? Parce que tous les jours il faut faire à manger – ce qui veut dire trouver des idées de menu et faire les courses avant ça. Toutes les semaines il faut faire des lessives pour toute la maisonnée – et puis repasser / plier / ranger dans les placards. Régulièrement il faut nettoyer la maison qui se salit à vitesse grand V – alors que justement on est devenue beaucoup plus à cheval sur l’hygiène.

Et puis les enfants grandissent et arrivent les affaires d’école à se procurer, les devoirs à faire le soir, les activités périscolaires avec le matériel à préparer et l’horaire à respecter.

Et bien sûr tous les RDV médicaux : RDV de suivi chez le dentiste / pédiatre / ophtalmo et j’en passe. Et tous les RDV en urgence car la fièvre du petit monte et qu’on ne sait pas quoi faire.

Alors bien sûr nos bout de chou on les aime. Bien sûr qu’on est là pour prendre soin d’eux, et qu’on se sent à notre place à endosser notre rôle de guide. Mais être maman c’est vraiment BEAUCOUP de fatigue et de stress. Surtout quand on travaille par ailleurs et qu’on doit tout gérer de front le boulot (y compris le temps de transport) ET la maison.

Cet état de mal-être on n’aime souvent pas trop en parler. Parce qu’on « a de la chance » d’avoir des enfants alors que d’autres n’en ont pas. Parce que c’est le « plus beau métier du monde ». Parce qu’on culpabilise de ne pas y arriver alors que les autres mamans y arrivent, elles – du moins on le croit.

Pourtant cette usure, cette fatigue et ce stress ont une cause réelle qui devient un véritable un phénomène de société dont on commence enfin à parler plus librement : la charge mentale ! Oui, c’est ELLE notre véritable ennemie. Pas la poussière. Pas le linge à repasser.

Et cette charge mentale a tellement de formes différentes, et tellement de niveaux qui se superposent qu’il est normal que vous sentiez débordée. Comment ne pas l’être quand on n’a que 2 bras et 24h dans une journée, alors qu’il y a tant de pensées qui s’entremêlent dans la tête et tant de choses à faire !

Dans cet article, je vais vous aider à y voir clair. Je vais vous donner la vraie définition de la charge mentale. La version complète, celle qu’il est nécessaire de comprendre pour savoir où et comment agir.

Je vais partir d’exemples de votre quotidien pour que vous voyez où et comment elle alourdit votre sac à dos… et je suis prête à parier qu’il y a des aspects que vous ne soupçonnez pas tellement ils sont insidieux ! Je vais aussi vous montrer que ce poids a de nombreuses conséquences sur votre quotidien de maman… et vous guider pour le réduire !

Madame Pas de Soucis contre la charge mentale maternelle - vie de maman

Charge mentale : définition (s)

La définition initiale de la charge mentale

Pour la chercheuse québécoise Nicole Brais, la définition de la charge mentale c’est un « travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectif la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence« . En clair, si un ado devait résumer cela, il pourrait dire « maman gère grave à la maison » ! 😎 🤣

Mais selon d’autres auteurs, ce n’est pas qu’une histoire de quantité de travail. Par exemple, la définition de la charge mentale établie en 1984 par Monique Haicault, sociologue française, dans son article intitulé La Gestion ordinaire de la vie en deux c’est le fait de penser à quelque chose qui appartient à un de ses domaines de vie, ALORS qu’on est simultanément entrait d’agir dans un autre domaine de vie.

C’est pas clair ? On va prendre un exemple, vous allez voir, même si la définition de la charge mentale semble complexe de prime abord, on la vit tellement tout le temps que ça va être très clair pour vous dans un instant.

La charge mentale commence quand on pense à la maison alors qu'on est au travail

Situation banale de vie de maman. Mardi 18h20, vous êtes au bureau en train de finir de rédiger le compte-rendu de cette réunion qui vous a fait rester plus tard que d’habitude, quand tout à coup vous recevez un appel de votre mari qui ne trouve pas le kimono de votre fils pour l’emmener à son cours de judo dans 5 minutes -d’habitude c’est vous qui emmenez votre fils à son cours. Vous lui répondez rapidement – peut-être un peu agacée, j’en parlerai dans un futur article – qu’il est rangé dans l’armoire de sa chambre sur l’étagère en haut à gauche .

En effet, dans cet exemple, votre esprit jusque là très concentré sur votre activité professionnelle s’est retrouvé projeté ailleurs, dans votre vie de famille.

Et une fois l’aspect vie de famille terminé, vous allez devoir re-basculer dans votre facette de vie de professionnelle. Charge mentale au travail : vous pensez à vos tâches pro ET à la maison. Charge mentale à la maison : vous pensez à vos tâches domestiques ET au travail.

C’est la première définition de la charge mentale

Energie consommée à vous concentrer dans un sens, puis dans l’autre = fatigue mentale augmentée de manière notable. Une prise de conscience de quelque chose que vous pressentiez sans pouvoir mettre le doigt dessus ?

Charge mentale V.S double journée sont deux choses différentes

Charge mentale : définition numéro 1

La charge mentale des femmes – des mamans en particulier – ce n’est donc pas « juste » lié au fait d’avoir une double journée quand on travaille : une multitude de choses à faire au boulot en journée, et tout un tas de choses à faire à la maison le soir en rentrant. Car dans une « double-journée » il y a une notion de succession dans les tâches à accomplir : activité professionnelle en journée, vie de famille le soir – avec son lot de tâches domestiques.

Mais dans la vraie vie les deux facettes de vies se superposent et c’est ça qui use beaucoup nerveusement et donc physiquement. C’est ça qui crée de la charge cognitive. C’est le fait de passer d’une de ses facettes de vie l’autre en permanence.

Le cerveau se remplit, la charge mentale ménagère augmente.

Mais l’histoire de s’arrête pas là, ce serait « trop simple ». Car au moment où vous envoyez le SMS, plongée dans votre domaine de vie Maison, il y a toujours un truc qui vous revient à l’esprit. Vous pensez tout à coup par exemple « zut, je n’ai pas pris RDV pour emmener le petit chez le médecin et avoir un certificat médical pour la réinscription à son cours de judo pour l’année prochaine». (c’est du vécu !!)

Dans notre exemple, il faudra en rentrant le soir que vous vous rappeliez que vous devez chercher un RDV chez le médecin pour votre fils. Sur ce sujet comme pour plein d’autres choses tout au long de la journée, votre mental se met en mode machine : votre cerveau s’active pour ne rien oublier.

Il y a donc une seconde définition de la charge mentale, un autre aspect très important : le fait de devoir faire l’effort de vous SOUVENIR qu’il faut FAIRE quelque chose plus tard.

C’est la deuxième définition de la charge mentale!

Charge mentale : définition numéro 2

Vous sentez le sac de charge cognitive qui devient de plus en plus lourd dans votre dos ?

Pourquoi c’est lourd ?

Tout simplement car nous sommes bombardées chaque jour par des milliers d’informations, et à chaque fois que de nouvelles informations arrivent, votre cerveau se concentre dessus et vous risquez d’oublier ce dont vous deviez vous rappeler …. Vous devez faire un effort notable pour ne pas perdre le fil.

Je suis certaine qu’il vous est arrivé plein de fois comme moi de prendre votre téléphone pour chercher un truc précis sur internet (la météo de demain, le temps qu’il faut pour aller au nouveau domicile de votre meilleure amie qui pend sa crémaillère ce soir, l’horaire de la séance à laquelle vous pourriez aller au cinéma avec les enfants samedi…) MAIS d’être attirée par la notification d’un mail / de votre réseau social préféré, d’aller voir et au bout de 5 minutes de lecture vous souvenir que vous aviez pris votre téléphone pour autre chose… mais quoi, vous n’en n’avez plus aucune idée !!

La charge mentale vient aussi du fait qu'il faut se rappeler de plein de choses

Dans mon exemple c’est pareil , pour ne pas oublier de prendre RDV avec le médecin le soir, vous devez y repenser plusieurs fois dans la journée… « Il faut que je pense à, il faut que je pense à, il faut que je pense à… » un vrai petit vélo qui tourne dans la tête et une oppression dans la poitrine qui s’installe souvent pour ancrer ce post-il dans votre mémoire. Ca vous rappelle quelqu’un ?

Votre mémoire de travail, qu’on appelle aussi empan mnésique, touche ses limites. Vous arrivez à la capacité maximale de ce que votre mémoire court terme peut gérer. Votre charge cognitive est très lourde.

Votre cerveau fatigue à faire du multitâche pour essayer de se rappeler de toutes vos tâches à accomplir alors qu’il n’est pas conçu pour ça !

Le cerveau continue d’analyser et le sac s’alourdit encore

Le cerveau tire le fil et toute la pelote de laine de choses à faire se déroule

Mais c’est pas fini, votre pensée ne s’arrête toujours pas là. Car dans votre tête vont encore s’inscrire toutes les autres tâches à réaliser de manière coordonnée, en lien avec l’idée de départ !

Situation vécue

« Pour le judo de l’année prochaine, il faut que je vérifie si le kimono du petit est toujours sa taille. S’il est trop petit, il faudra passer au magasin de sport pour en racheter un. Ah mais aussi il faudra faire un ourlet car la taille d’au dessus sera trop grande au début. Mais est-ce qu’il reste du fil blanc pour la machine à coudre ? Il faudra vérifier ça aussi et si besoin est passer à la mercerie. Tiens en parlant de magasin de sport c’était quoi ce que je m’étais dit l’autre jour que je devais y acheter ? Zut je sais plus, j’espère que ça me reviendra. En tous cas, quitte à aller acheter des trucs au magasin, il faut que je sache la liste exacte du matériel qui sera nécessaire pour le judo de l’année prochaine : est-ce qu’il faut toujours des claquettes aux pieds pour entrer dans le dojo ? Il faudra que je pense à demander au prof la prochaine fois. Ah et le petit m’a dit que sa gourde fuyait l’autre jour, il faudra aussi que je jette un œil, et en racheter en même temps au magasin, si vraiment ça fuit… Ah oui et puis il faut que je pense à faire une lessive aussi pour nettoyer son kimono pour son dernier cours de l’année… et puis ils ont dit qu’il y aurait un pot de fin d’année à la suite c’est vrai zut j’avais oublié !! Il faut que je pense à acheter un bouteille de jus de fruit et un gâteau… ou alors je le fais ? Mais est-ce que j’ai les ingrédients ?… Pfffff, je vais pas avoir le temps de vérifier ni de faire tout ça d’ici demain soir !! »

Charge mentale : définition numéro 3

Ce qui se passe en vous

Votre cerveau s’active à l’infini et se met à tirer la pelote de laine de tout ce qu’il faut faire !… Avec tout ce que vous identifiez comme tâches parentales, vous avez l’impression d’être toujours débordée, de remplir votre cerveau de « to-do lists » et de ne jamais les terminer, de tout faire dans l’urgence – voir de culpabiliser en regardant les autres quand vous n’y arrivez pas. Et le poids à porter devient de plus en plus lourd à chaque nouvelle idée qui vous vient ! C’est le mode automatique des pensées qui s’enchainent en mode je tire le fil de la pelote de laine !

C’est le troisième niveau de définition de la charge mentale.

L’effort psychologique et cognitif que vous faîtes lors des différentes activités de votre vie est un effort inconscient et invisible.

La femme chef d’orchestre des tâches de la maison

Votre tête est farcie de choses à faire : la fameuse « to-do list », plus ou moins formalisée sur post-it (qu’on perd) / papier (qui se froisse au fond du sac à mains)/ mémo dans votre téléphone ou votre ordi (mince c’était sur l’un ou sur l’autre ?). Votre emploi du temps mental se remplit à bloc. Votre cerveau fume mais il continue ENCORE de mouliner à fond… sur quoi ? Sur la meilleure façon d’organiser toutes ces tâches parentales bien sûr !

Les mamans chef d'orchestre des tâches de la maison

Tout l’organisation repose sur vos épaules

Car la troisième définition de la charge mentale c’est ça : la fatigue mentale créé par la coordination et le suivi des tâches – ménagères ou non – listées pour qu’elles soient faites « comme il faut » et « quand il faut ». (Notez les guillemets, j’en re-parlerai en détail dans un futur article, mais dans un premier temps vous pouvez déjà aller lire mon article sur la matrice d’Eisenhower qui vous aider à faire le tri entre l’important et l’urgent). Il y a derrière cela un fort niveau de vigilance permanent, une pression temporelle…. et une réelle difficulté à lâcher prise !

La femme garante du bien-être à la maison

Les femmes / mamans endossent en effet souvent en quelque sorte le rôle de « chef d’orchestre », ou « chef de projet » de la maison.

C’est le quatrième niveau de définition de la charge mentale

De ce point de vue là les hommes et les femmes se sont pas sur un pied d’égalité. Dans la vraie vie, les mamans se retrouvent souvent dans la situation de garantes du bien-être de tous et toutes, missionnées inconsciemment de réaliser certaines tâches de logistique familiale fondamentale. Gérer l’emploi du temps familial, faire en sorte que le frigo soit plein avec ce qu’il faut pour tous, faire en sorte qu’en cas de bobos il y ait bien du désinfectant et des pansements en stock – même en vacances, faire en sorte qu’il y ait toujours des vêtements à la bonne taille pour les enfants qui grandissent…

Charge mentale  définition numéro 4

Là, c’est bien lourd à porter ! Je suis certaine que vous voyez de quoi je parle !

Et c’est encore plus vrai pour les mamans qui travaillent et qui ont en plus toute la charge cognitive et la fatigue de leur activité professionnelle ! Surcharge mentale, me voilà !

Une tendance quasi naturelle… mais à laquelle il faut faire attention.

Le poids de cette surcharge vient de la faculté vers laquelle on glisse quasiment systématiquement à organiser les choses pour que ce qui est prévu dans l’emploi du temps soit bel et bien fait. Même s’il y a une assez bonne répartition des tâches ménagères au final dans le couple, la gestion du « qui fait quoi quand » relève souvent de la femme.

Or quand on est dans cet état d’esprit et qu’on porte le monde sur ses épaules, difficile de lâcher prise ! La peur que tout s’écroule est trop présente !

La charge mentale : des définitions multiples qui expliquent la difficulté à calmer le jeu

En résumé, comme vous le voyez, quand on se demande ce qu’est la charge mentale et quelle est son origine, ce n’est pas si simple que ça, car elle vient de la gêne créée tout au long de la journée par les multiples sollicitations du cerveau – alors même qu’on voudrait / devrait se concentrer ! Une gêne exacerbée par les contraintes qui sont souvent associées : contrainte de temps, concentration nécessaire, expertise à mobiliser pour traiter un sujet compliqué… sachant que plus la personne est fatiguée, plus ces contraintes sont difficiles à contourner ! D’où l’importance de prendre conscience des multiples origines de cette fatigue physique et nerveuse.

Certains auteurs vont même encore plus loin. Ils différencient plusieurs familles de sujet, chacune couvrant un domaine de la vie

  • Le domaine professionnel avec la charge mentale au travail
  • La vie en tant que parent
  • La vie en tant qu’enfant soi-même / ou membre d’une fratrie
  • La vie en tant que conjoint
  • La vie dans sa dimension de gestion administrative du quotidien
  • La vie dans un aspect d’engagement associatif

Notamment pour les mamans, il y a des aspects plus intimes comme :

  • la charge mentale liée à la gestion de la contraception (penser à prendre RDV chez le gynéco, à passer racheter ce qu’il faut à la pharmacie ensuite, à avaler sa pilule tous les soirs…)
  • la charge mentale éducative : l’éducation des enfants / les valeurs que l’on veut leur transmettre
  • la minimisation de l’empreinte carbone / de l’impact écologique de la famille
  • la charge mentale émotionnelle : faire que les membres de la famille soient heureux et se sentent bien.

Car il ne faut pas se le cacher, pour les femmes, l’augmentation de la charge mentale est pour 46% d’entre elles liées à l’arrivée d’un enfant dans leur vie, alors que 47% des hommes l’associent plutôt à leur entrée dans la vie active. (étude IPSOS). Il y a souvent un réel déséquilibre entre les hommes et les femmes.

Par exemple, les RDV médicaux (en particulier quand l’enfant est malade) sont bien souvent gérés par les mamans. C’est ce que dit la plateforme de prise de RDV en ligne Doctolib : 86 % des rendez-vous médicaux pour un proche sont pris par des femmes !

De quoi rapidement basculer dans la surcharge mentale et le burn out maternel, qui est un vrai sujet d’actualité et dont il est bien difficile de s’extraire !

Le conseil en plus de Madame Pas de Soucis

Contre la charge mentale des mamans, Madame Pas de Soucis vous conseille

Je fais quoi maintenant ?

Vous vous dîtes : « Ok… Mais bon, maintenant que je vois bien que ça me concerne cette histoire, je fais quoi pour ne pas basculer dans la surcharge mentale? »

Déjà vous allez commencer par vous féliciter ! Vous venez de faire le premier pas vers de vraies améliorations et le retour de votre santé mentale, vous êtes sur la bonne voie pour mieux gérer ! Car la première chose à faire, c’est de prendre conscience de ce problème et de toute votre masse de travail, sinon vous ne pourrez jamais mettre en place un plan d’action pour changer les choses ! Votre santé physique et mentale en dépend, surtout si vous commencez à vous rapprocher du burn out !

Ensuite, je vous invite à évaluer votre situation et prendre conscience de l’ampleur du « chantier », pour pouvoir vraiment prendre les choses par le bon bout ensuite.

Test charge mentale maman

Vous voulez connaître votre degré de charge mentale ?

Enfin, je vous invite à parcourir ce blog pour trouver de nombreuses pistes d’actions toutes simples qui vont vous aider à alléger votre quotidien.

Vous y trouverez entre autres des astuces pour être plus efficace (il y a to-do list et to-do list) et des méthodes pour mieux gérer les priorités et ne pas être dans le rouge… mais on y parle aussi de répartition des tâches dans le couple, de lâcher-prise, et de l’importance de prendre du temps pour souffler.

Cet article vous parle ?

Dîtes-moi en commentaire quel exemple de vie récent cet article vous évoque, quelles prises de tête mentales vous avez vécu ces derniers jours !

Cet article vous a plu ? Vous êtes libre de le partager ! ;-)

18 commentaires

  1. La charge mentale est un sujet de société assez récent, mais c’est vrai que les mamans ont tendance à prendre plus de choses en charge avec une idée assez précise de comment ces choses doivent être faites 😉 Merci pour cet article très intéressant.

  2. Je viens de lire cet article très intéressant au lieu de faire ma vaisselle car je voulais juste vérifier la météo de demain!!! Je viens de prendre conscience que je ferai ma vaisselle demain car ma charge mentale est surchargé maintenant !

  3. Super intéressant, je n’avais pas vu la charge mentale comme ça, en mode « succession de couches » de choses dont il faut se rappeler ! D’ailleurs, je me retrouve parfaitement dans ton illustration de « zut, c’est quoi que je voulais voir sur mon téléphone déjà ?! » 😀

  4. Bravo pour cet article ! La charge mentale on la vit au quotidien, en permanence, mais perso c’est la première fois que je comprends exactement ce que c’est ! A lire et à faire lire…

  5. Bonjour, merci pour cet article qui fait du bien car on ne parle que trop peu de la charge mentale des femmes qui est encore aujourd’hui beaucoup trop importante. Il est vrai que les hommes participent de plus en plus aux tâches du foyer mais en matière d’organisation et d’anticipation, les femmes sont indispensables. Il m’arrive souvent de dire à mon conjoint » ce n’est pas grave si tu ne fais pas mais essaie d’y penser seulement, ce sera déjà énorme ». Je n’ai pas l’impression que ce soit de la mauvaise volonté mais plutôt une incapacité intellectuelle inchangeable !!

  6. Article très éclairant et déculpabilisant aussi ! Je me retrouve parfaitement dans la description de la femme dont le mari aide énormément à la maison, qui planifie tout tout tout et donc supporte une grande partie de la charge mentale liée à toutes ces tâches ! Merci pour toutes le astuces pour la réduire !!!

  7. Jessica M a dit :

    Un article à partager sans modération.
    Il y a encore bcp trop de femmes qui pensent qu’il faut « savoir tout faire sans se plaindre »… par peur d’être traité de « mauvaise mère / épouse ».
    Merci !

  8. Merci pour cet article !
    En effet il n’est pas toujours simple de s’écouter et être aussi bienveillant avec soi même. La répartition des tâches aide en effet ainsi que la coopération des enfants 🙂

  9. Anne-Sophie a dit :

    Merci beaucoup pour cet article, qui permet de mettre des mots sur cette sensation. Même si je n’ai pas d’enfant et que nous sommes deux femmes à la maison, la charge mentale est aussi bien présente. La description faite dans l’article est identique dans ce que je vie. Entre travail salarié en sécurité (ou j’endosse une casquette de responsable équipe), développement entreprise (2 activités) et pathologie (où je communique beaucoup dessus pour changer les mentalités), sans compter un cerveau qui est très prolifique et indiscipliné, j’ai du développer certaines habitudes pour la diminuer, dont le sport et le carnet en poche qui me permet de décharger ce qui me passe par la tête pour rester le plus focus possible sur le moment présent.

  10. Bien sur que cela me parle ! Pour me vider l’esprit, j’écris tout de suite ce qui me passe par la tête, ou je m’enregistre. Mais il ne faut pas perdre la liste… Et surtout maintenant je déculpabilise, si j’oublie un truc, soit ce n’était pas vraiment important et je n’en entendrai plus parler, soit ça reviendra ☺

  11. J’ai le sentiment d’un certain équilibre dans mon couple. Pour autant pendant ma grossesse, j’ai eu l’impression d’être la seule à m’intéresser au sujet de la parentalité, l’éducation, la naissance… J’ai appris au fil du chemin qu’il était normal que le coparent se sente « sur le bord de la route » puisqu’il ne vit pas la même expérience ! Plus on se rapproche du terme (dans quelques jours !), plus je le sens impliqué. Nous utilisons aussi un tableau blanc du mois pour y indiquer les « choses à faire/à penser », qui nous aide beaucoup à nous organiser à 2 ! Merci pour cet article qui pousse à la réflexion 🙂

  12. Je suis en pleine période de surcharge mentale : en plus de toutes les charges habituelles, je prépare mon bonus avec mon compagnon, notre tour de France et d’Europe qui commencera en Septembre et tout cela mêlés à des problèmes de santé qui polluent ma vie. Mon cerveau sature, j’oublie tout, j’ai dû mal à réfléchir… Aaaarghh !!!
    J’irai voir les articles que tu conseilles avant de craquer complètement
    Merci pour ton article

  13. Voilà un bel article qui illustre parfaitement l’état dans lequel on se retrouve parfois avec nos milles et une pensées. C’est vrai, en tant que maman et entrepreneur il m’arrive souvent, en pensant aux achats nécessaires pour mon commerce, de penser également aux repas de la famille et aux repas du midi des enfants que je dois préparer pour l’école ! Mais je suis aussi depuis quelques années une adepte de la slow attitude et d’une vie plus simple, ce qui me permet de me focaliser sur les priorités et mettre de côté plus facilement cette charge mentale !

  14. Aaaaah cette fameuse charge mentale! Je pense qu’elle nous concerne toutes… Au plus j’avance dans mon organisation personnelle et professionnelle au plus je trouve d’astuces! Merci pour ton article qui m’éclaire encore plus sur le sujet. Je vais aller lire ton article sur la matrice d’Eisenhower, je connais déjà mais j’aimerais vraiment la cerner à 100%! Merci pour ton article 🙂

  15. Merci pour cet épisode riche en définitions pour mieux comprendre ! Je me suis félicitée pour gérer si bien au quotidien et je pense que cela va devenir une habitude !

    1. Super, bravo !

  16. Merci pour ton article. Je n’ai jamais eu d’enfants et pourtant combien de charges mentale je me suis mise toute seule. Recemment, je notes les reves dans un cahier et je sens que ma tete se decombre completement. Ecrire est vraiment une bonne solution

    1. J’aime cette idée de noter ses rêves, merci ! ⭐⭐⭐⭐⭐
      Bon, par contre pour cela, encore faut-il avoir le temps de rêver, entre deux réveils de bébé !😓
      Moi cela ne fait pas si longtemps que ça que mon jeune fils fait des nuits complètes… Mais avoir un carnet près de la table de nuit, pour noter rêves ou pensées, c’est une bonne idée pour alléger la charge mentale, oui !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *